le wagon témoin de la barbarie du nazisme et des supplétifs français à Drancy.

28 juin : de Drancy à la Place des 44 enfants d’Izieu

28 juin : de Drancy à la Place des 44 enfants d’Izieu

Si la SNCF le veut bien, nous serons devant le monu­ment aux dépor­tés, à Drancy, ave­nue Jean-Jaurès, le samedi 28 juin 2014 vers 11 h 45. Départ prévu à 12 h 30, puis pas­sage et lec­ture Allée des Justes et rue Geoffroy l’Asnier 4ème – Mémorial de la Shoah vers 15 h 45, pas­sage et lec­ture au 46 rue Madame, où vivait Sabine Zlatin, fon­da­trice de La Maison d’Izieu. Dernier pas­sage et lec­ture : place des 44 enfants d’Izieu vers 18 heures.

Drancy plaque collaboration française régime nazi
Plaque rap­pe­lant l’im­pli­ca­tion du gou­ver­ne­ment élu fran­çais dans les crimes com­mis © André Weill
A par­tir de l’été 1942, la cité de la Muette – ave­nue jean Jaurès à Drancy – est le prin­ci­pal camp où sont ras­sem­blés, en vue de leur dépor­ta­tion à Auschwitz-Birkenau, les Juifs raflés sur tout le ter­ri­toire fran­çais. De juillet 1942 à juillet 1943, les convois partent de la gare de Drancy-le Bourget.
Jusqu’à cette date, la ges­tion du camp est confiée aux auto­ri­tés fran­çaises. La sur­veillance en est assu­rée par la gen­dar­me­rie. A par­tir de juillet 1943, avec l’arrivée à Paris d’un nou­veau diri­geant nazi, Aloïs Brunner, la ges­tion du camp est reprise par les ser­vices alle­mands. Le régime de déten­tion est modi­fié et Brunner choi­sit aussi un nou­veau lieu de départ pour Auschwitz Birkenau : la gare de Bobigny. Au total, sur les 76 000 Juifs dépor­tés de France, 67 000 sont par­tis de Drancy, essen­tiel­le­ment vers Auschwitz-Birkenau.
A Drancy, un wagon-témoin
Drancy wagon

A l’en­trée de la cité de la Muette à Drancy, le wagon témoin de la bar­ba­rie nazie et des sup­plé­tifs fran­çais © André Weill

A l’en­trée de la cité de la Muette, le Mémorial natio­nal du Camp de Drancy est com­posé d’un monu­ment aux dépor­tés, et d’un wagon-témoin, dans lequel une expo­si­tion retrace l’his­toire du Camp de Drancy.
Depuis le 23 sep­tembre 2012, le Mémorial de la Shoah, lieu d’his­toire et d’é­du­ca­tion, ouvre ses portes au public.
Sabine Zlatyn Izieu

La plaque au 46 rue Madame Paris 6ème, rap­pelle la mémoire de cette résis­tante juive fran­çaise © DR.

Au 46 rue Madame Paris 6ème, une plaque sur la façade rap­pelle la mémoire de cette résis­tante juive fran­çaise, Sabin Zlatyn, fon­da­trice de la Maison d’Izieu.
Son mari Miron a été raflé le 6 avril 1944 par Klaus Barbie, puis déporté au camp de Drancy, avec les édu­ca­teurs et les 44 enfants pré­sents ce jour-là. Il a été fusillé dans le camp de Talllin en Estonie. Sabine est enter­rée au cime­tière du Montparnasse sec­tion 18.
Les 44 enfants d’Izieu
Paris 13ème 44 enfants d'Izieu
Plaque com­mé­mo­ra­tive à Paris 13ème arron­dis­se­ment © DR.
A 18 heures, lec­ture de la liste des noms des enfants et des éducateurs.
Le ven­dredi 30 juin 2006, Bertrand Delanoë, maire de Paris, a inau­guré, à l’angle de la rue du Moulin de la Pointe et de la rue Pieyre de Mandiargues, la place des 44 enfants d’Izieu, en pré­sence d’Odette Christienne, adjointe char­gée de la mémoire, du monde com­bat­tant et des archives, de Serge Blisko, maire du 13ème arron­dis­se­ment, d’Hélène Waysbord-Loing, pré­si­dente de la Maison d’Izieu, et de Beate et Serge Klarsfeld.
La plaque est appo­sée sur la façade de l’école poly­va­lente du 62 rue du Moulin de la Pointe.

A. Weill

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