Aurores boréales à Skibotn en Norvège. © Anne Vialatte
FLASH INFO – Le nanosatellite grenoblois Amicalsat devait décoller à bord de la fusée Véga d’Arianespace dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 juin 2020. Mais, les conditions météo n’ayant pas été au rendez-vous sur la base de Kourou en Guyane, il faudra encore patienter…
La mise sur orbite de ce nanosatellite grenoblois vise à remplir une mission scientifique : observer les aurores boréales afin de « mieux comprendre comment l’activité solaire affecte l’atmosphère de la Terre et peut perturber nos systèmes technologiques ». En résumé, faire de la « météo de l’espace » afin de pouvoir construire des « structures plus résilientes ».
Caractéristique de ce nanosatellite : il a été construit par des étudiants de l’UGA au sein du Centre spatial universitaire de Grenoble (CSUG), en collaboration avec des chercheurs et des industriels. Le projet avait été présenté en décembre 2018 en présence de Charles Elachi, directeur du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. Celui-ci a notamment reçu en 2018 la médaille d’or de la Ville de Grenoble des mains d’Éric Piolle, maire de la ville.
L’attente autour de cet événement était importante. La déception liée au report l’est donc encore plus, alors que le premier décollage, prévu le 14 mars 2020, avait déjà été reporté en raison du Covid-19. Malgré tout, le CSUG reste optimiste et déclare sur Twitter que le nanosatellite décollera dès que les conditions le permettront.
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