FOCUS – Désormais dans la course aux municipales, La commune est à nous ! a tenu sa première assemblée populaire ce samedi 25 janvier, avec pour objectif d’avancer son programme et de lancer un appel à candidatures. En ligne de mire, son assemblée décisionnaire du 15 février, dernière étape avant d’entrer dans le vif de la campagne électorale.

Première assemblée de La commune est à nous, samedi 25 janvier 2020 © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
« Soit on gère une mairie comme une entreprise, soit on se met à l’écoute du peuple », a lancé pour donner le ton un sympathisant de La Commune est à nous ! lors de sa première d’assemblée populaire ouverte à tous les citoyens, ce samedi 25 janvier.
Et quoi de plus démonstratif pour les potentiels futurs élus que ces assemblées qui mettent en pratique, dès l’élaboration de leur programme électoral, la démocratie directe qu’ils appellent de leurs vœux ?
Une fois aux commandes de la mairie, les instigateurs de La Commune est à vous ! jurent en outre de tenir leurs engagements. Ce que le maire sortant n’a, à leurs yeux, pas fait. Eric Piolle s’est ainsi trouvé, selon eux, moult alibis pour déroger à ses promesses de campagne. Et « trahir les habitants » en décidant de la fermeture de bibliothèques, d’un plan d’austérité, de la baisse des subventions aux associations…
Eux veulent adopter une autre approche de la gouvernance des services publics, où les citoyens auront constamment leur mot à dire et « pas seulement sur la couleur des bancs ».
Ces libertaires folkloriques (et passablement archaïques : ils en sont visiblement restés à 1871) feraient presque passer Eric Piolle pour un Macron grenoblois !
Merci Mon cher Ami « Ni Bobo Ni Baba ». C’est un énorme satisfecit que vous nous adressez là. Libertaires : partisans du seul courant politique qui soit sans tache dans l’histoire (mais non pas sans tâche). Folkloriques : nous venons du peuple, et nous faisons par le peuple et pour le peuple. Archaïques : nous prenons les choses en leur principe premier, satisfaire l’essentiel avant le superfétatoire. Nous en sommes restés, dites-vous, à 1871 : en effet, 30 000 morts saignent encore depuis une certaine semaine qui fit basculer l’histoire. A Grenoble, le club de l’école Reboul accueillait les assemblées populaires de ce temps, on pouvait y faire la connaissance d’un certain Frappat. Vous voyez l’histoire bégaie, attention aux éternuements faciles. Du reste, vous avez tort sur un point : Eric Piolle n’a besoin de personne pour passer pour un Macron grenoblois.