EVENEMENT – La chorégraphe et danseuse Agnès Canova, de la compagnie Frontières, jouera son spectacle OUI, je le veux ! les 8 et 9 janvier 2025 à Grenoble, au TMG Théâtre de poche. À la limite de la performance, ce solo s’inscrit dans le projet « Femmes d’ici », rencontres dansées auprès de femmes aux horizons variés.
« OUI, je le veux ! est un cri du cœur. Celui d’une femme qui incarne toutes les autres. » Cette chorégraphie, pensée comme une pièce du projet « Femmes d’ici », qui répertorie des histoires dansées de femmes aux horizons variés, est signée Agnès Canova, de la compagnie Frontières. Elle la présentera les 8 et 9 janvier 2025 au TMG Théâtre de poche, à Grenoble.
Dans ce solo, la chorégraphe et danseuse invite le public à devenir lui-même « acteur et témoin de la dramaturgie ». Et tout en « questionnant la forme du solo », la danseuse souhaite « amen[er] le sujet de nos désirs les plus profonds ».
Libre-arbitre et place du choix
OUI, je le veux ! a pour ambition de questionner notre héritage social, mais aussi culturel, et de permettre au public de s’interroger sur ses conditionnements. Qui décide véritablement de son libre-arbitre ? « De quoi héritons-nous, quel lien avons-nous avec nos ancêtres ? », se demande la compagnie Frontières.
Toutes ces questions transparaîtront donc dans la représentation d’Agnès Canova, femme qui devra incarner toutes les autres. Sa mission sera de faire résonner leurs parcours à travers son seul corps. D’une seule voie, elle racontera : « Je suis, nous sommes toutes à la fois, origine et présent, contrainte et liberté, cultures et universalité, silence et cri, ancrage et suspension… Femme, enfant et mère. »
Car à l’origine de OUI, je le veux ! se trouvent les femmes. « Celles rencontrées, qui se livrent et offrent accès à leurs histoires. Celles qui viennent réveiller nos propres parts d’ombre et mettre en lumière des secrets enfouis. Celles qui se rendent complices d’un voyage où le temps n’a plus de limites. » Bref, ce spectacle entend montrer que « les cloisonnements n’ont plus lieu d’être ».
« Femmes d’ici »
Le projet « Femmes d’ici » est pensé comme un « processus de rencontre, d’exploration et de création autour d’ateliers de danse », explique la compagnie Frontières. Concrètement, il s’agit de donner la parole à chacune à travers la danse. Et de ce partage naîtra un documentaire qui aura pour but de faire « rejaillir de manière poétique et touchante chaque témoignage et chaque femme ».
La compagnie Frontières souhaite ainsi « offrir un espace d’échange et d’expression ». Et ce tout particulièrement aux femmes « combattantes, que ce soit pour leur survie, leur santé, leur travail ou leur égalité ».