FLASH INFO – Vers 10 heures du matin, alors que le marché battait son plein, samedi 12 octobre 2024, des coups de feu ont retenti à proximité d’un bar situé dans le centre de Grenoble, place Saint-Bruno. Il semble cependant qu’en tirant en l’air, l’individu armé cherchait surtout à intimider des concurrents ou bien à réagir face aux récentes opérations policières contre le trafic de stupéfiants, endémique dans ce quartier.
Une nouvelle fois, la poudre a parlé place Saint-Bruno, plaque tournante du trafic de stupéfiants du quartier éponyme, après la fusillade survenue le 15 août 2024. Là-même où un tireur à scooter avait déjà visé et blessé par balles deux individus, le 18 mars précédent. Cette fois-ci, c’est a proximité du bar-PMU Le Galopin, situé à l’angle de la rue de la Nursery, qu’un individu a tiré plusieurs coups de feu en l’air, tandis que nombre de clients du marché, croyant qu’il s’agissait de pétards, poursuivaient leurs courses sans plus s’inquiéter.
Pour l’heure, rien ne permet de déterminer s’il s’agissait de tirs destinés à intimider d’autres dealers concurrents ou bien de réagir au dernier coup de filet opéré par la police dans le quartier. Ce qui a eu lieu à Cavaillon dans la nuit du 8 au 9 octobre 2024, où quatre véhicules de police ont brûlé devant le commissariat de la ville.
Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, privilégie la deuxième hypothèse. « Les tirs en l’air de ce matin sur le marché de Saint-Bruno sont vraisemblablement liés à l’opération anti-trafiquants de stupéfiants menée ces derniers jours, a‑t-il déclaré par voie de communiqué. En effet, ce type d’opération et les incarcérations qui s’ensuivent déstabilisent les organisations sur les points de deal et attisent les convoitises des concurrents », a‑t-il ajouté.
De l’argent, des munitions et du cannabis saisis par les enquêteurs
Quid de ce coup de filet dans le quartier auquel fait allusion le procureur ? Le 8 octobre, les policiers grenoblois ont interpellé six hommes âgés de 18 à 49 ans et une femme de 24 ans. Ce dans le cadre d’une instruction ouverte par le parquet de Grenoble en avril 2024 « pour trafic de stupéfiants, trafic de cigarettes et association de malfaiteurs », a précisé Éric Vaillant.
À l’occasion des perquisitions, les enquêteurs ont saisi 15 000 euros en espèces, 19 000 autres sur des comptes bancaires et deux kilos de résine de cannabis. Mais aussi 33 munitions de 9 mm, 50 de 357 Magnum et 20 autres de calibre 7,62 mm, ainsi que deux trottinettes électriques. Les sept mis en cause ont comparu, les jeudi 10 et vendredi 11 septembre, devant un magistrat instructeur qui les a mis en examen. Quatre d’entre eux ont été placés sous écrou, tandis que trois autres ont fait l’objet d’un contrôle judiciaire.
Une réflexion sur « Grenoble : des coups de feu tirés en l’air par un individu en plein marché, place Saint-Bruno »
Merci aux LFIcolos d’avoir fait de Grenoble une « ville apaisée » dont toute la France parle quasiment chaque jour.
Il ne manque plus que la parisienne en recherche de poste Lucie Castets pour aller au bout de la farce Hugo Prevost, et c’est bien au fond de la cuvette qu’existera enfin le modèle de la ville idéale.