FLASH INFO – L’Alpe du Grand-Serre annonce mettre en place un « forfait solidaire » pour soutenir la station, menacée de fermeture. Ceci alors que la Communauté de communes de la Matheysine « s’est donnée une nouvelle chance [le 7 mars 2024] de trouver une solution financière pour sauver l’Alpe du Grand Serre et continuer à défendre le projet 4 saisons », indique l’agence Matheysine Tourisme.
Plusieurs formules solidaires sont proposées aux personnes désirant soutenir la station de l’Alpe du Grand-Serre. La première, « je skie et je soutiens la station », consiste à choisir de payer 30 euros le forfait journée adulte, au lieu du tarif de 25,50 euros. « Les 4,50 euros de différence sont donc versés de manière solidaire à la régie des remontées mécaniques », explique l’agence de tourisme.
Autre formule : « Je ne skie pas et je soutiens la station ». Soit l’équivalent d’un don de 30 euros en faveur de la régie des remontées mécaniques, via l’achat d’un forfait journée adulte non utilisé. Enfin, la formule « J’ai déjà mon forfait saison et je soutiens la station » propose aux skieurs de payer un forfait journée adulte à 30 euros en plus de leur forfait déjà payé, la somme étant là encore versée intégralement à la régie.
Mairie de La Morte. C’est sur le territoire de la commune que se situe l’Alpe du Grand Serre, qui lance un forfait solidaire face à sa menace de fermeture. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Le forfait solidaire permet « d’afficher le soutien à l’Alpe du Grand-Serre avec une action financière concrète », de « contribuer à sauvegarder les 200 emplois liés à l’activité de la station » et de « continuer d’offrir un accès à la montagne pour nos jeunes générations », décrit l’agence Matheysine Tourisme. Mais aussi de « participer au maintien de l’agriculture de montagne et de la pluriactivité » et de « maintenir la vie d’un village-station et de toute une vallée », ajoute-t-elle.
À ce jour, selon la plateforme en ligne dédiée, 164 forfaits solidaires ont d’ores et déjà été enregistrés. La démarche est soutenue par le collectif citoyen La Morte vivante et par l’association Alpe du Grand-Serre demain. Ainsi que par la présidente de la Matheysine Coraline Saurat, qui appelle à « une mobilisation constructive et non punitive », au-delà des « réglements de compte stériles », pour permettre la survie de la station et de son projet quatre saisons.