FLASH INFO – Six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées dans une attaque au couteau, ce jeudi 8 juin 2023 au matin, dans un parc à Annecy. Le pronostic vital serait engagé pour trois victimes. L’assaillant, de nationalité syrienne, aurait introduit sa demande d’asile auprès de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) à la préfecture de l’Isère, à Grenoble, en novembre 2022. Une demande qui venait d’être déclarée irrecevable, l’homme ayant déjà obtenu le statut de réfugié en Suède.
[Article publié le 8 juin 2023 à 13 h 01 et mis à jour à 20 h 24] L’horreur à Annecy. Une attaque au couteau a fait – selon le dernier bilan – six blessés, dont quatre enfants en bas âge, ce jeudi 8 juin 2023 au matin, vers 9 h 45, dans une aire de jeux, au Pâquier, à proximité du lac d’Annecy. Le pronostic vital serait engagé pour trois des victimes. Les informations filtrent au compte-gouttes sur le profil du suspect, rapidement neutralisé par les forces de l’ordre.
Né en 1991 et de nationalité syrienne, l’assaillant est entré légalement sur le territoire français. D’après certaines sources, il aurait effectué sa demande d’asile à la préfecture de l’Isère. « Il avait des papiers attribués par la préfecture de Grenoble », a ainsi notamment affirmé la députée LR de Haute-Savoie Virginie Duby-Muller, interviewée peu après l’attaque sur France Info.
Sa demande d’asile en France n’a pas abouti
CNews donne aussi quelques précisions sur son parcours. Le chaîne indique que l’agresseur a introduit sa demande d’asile auprès de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) à la préfecture de l’Isère, en novembre 2022. Il avait entre-temps obtenu, en avril 2023, le statut de réfugié en Suède où il vivait depuis dix ans, avant d’arriver dans l’Hexagone.
Du fait de cette réponse positive de la Suède, sa demande d’asile a néanmoins été déclarée irrecevable en France, le 26 avril 2023 – ce qui lui a été notifié dimanche 4 juin, selon Libération. L’assaillant ne figurait par ailleurs dans aucun fichier de la police français, a précisé une source policière à l’AFP.
De son côté, la préfecture de l’Isère, sollicitée à ce sujet, n’a pas souhaité s’exprimer et confirmer ces informations. « La communication se fait désormais au niveau national », a‑t-elle indiqué.