FLASH INFO – « Être constamment à l’écoute des multiples vies poétiques qui grouillent ici et là ». Tel est l’engagement des organisateurs du festival “La poésie est une oreille”. Jusqu’au 30 juin 2023, sa deuxième édition se poursuit à Grenoble (et Voiron) autour de toutes les formes de poésie.
« Les écritures poétiques contemporaines françaises et francophones ont connu un développement significatif ces dix dernières années ». Voilà le constat d’un groupe amoureux de ces formes littéraires : l’Office des transports poétik. Lancé en 2022, son festival “La poésie est une oreille” est de retour.
Les Bibliothèques internationale et Arlequin, la librairie Les Modernes et la Bobine l’ont déjà accueilli cette année. Il poursuit désormais son chemin, sans thème précis, jusqu’au 30 juin. Avec des animations toutes gratuites.
Des autrices et auteurs participent au festival “La poésie est une oreille » et y lisent leurs ouvrages. Le public, lui, peut aussi découvrir des expositions. © Michaela Kranich – Pixabay
Prochaine étape grenobloise le 7 juin, au café-bar Le Coup de Pousse : la Lyonnaise Samantha Berendson, écrivaine et poétesse, et la Grenobloise Anais Escot, poétesse, proposent une soirée “Chatons de la poésie”, à partir de 19 h 30.
Le festival passe par Voiron le 16 juin et y accueille Emanuel Campo. Premier arrêt à la librairie Au Bord du Jour à 14 heures, avant le passage à la bibliothèque Philippe-Vial, à partir de 19 heures. Selon les organisateurs, leur invité « slalome entre les grands vents des montagnes et les petits courants d’air de son appartement lyonnais ».
Des auteurs, des expositions et… un téléphone !
Retour ensuite à Grenoble et, le 17 juin à 19 heures, cap sur la librairie La Nouvelle Dérive. L’occasion de découvrir un duo constitué pour l’occasion, avec la Parisienne Laure Gauthier et le Grenoblois Jean-Pierrre Chambon. « Deux voix qui comptent dans le paysage poétique hexagonal », assurent les organisateurs.
Le programme complet comporte d’autres dates : le 21 juin au Théâtre Sainte-Marie-d’en-Bas (en scène ouverte), le 22 à la librairie Le Square, le 24 encore à La Nouvelle Dérive, et finalement les 26 et 29 au Bifurk Café.
“La poésie est une oreille” ne se limite toutefois pas à des rencontres avec des autrices et auteurs. Le festival propose aussi des expositions, à la bibliothèque du Jardin de ville jusqu’au 21 juin et à la librairie Les Modernes jusqu’au 30.
Plus insolite, sans doute : l’installation d’un Serveur Vocal Poétique. Invention d’une compagnie lilloise, il permet d’écouter des poèmes au téléphone. Un appareil prendra ainsi place dans deux tiers-lieux, la Capsule et la Machinerie, et y restera après la clôture du festival, jusqu’au 20 juillet.