FOCUS - Le FCG affronte Perpignan, samedi 3 juin 2023 au soir, pour l'access match en Top 14, dans un Stade des Alpes à guichets fermés. Une semaine après leur défaite contre Oyonnax (14-3) en finale de Pro D2, les Grenoblois disposent ainsi d'une seconde chance de rejoindre l'élite. Un choc incertain face à une équipe de l'Usap qui, malgré sa 13e place en Top 14, a montré de belles choses en fin de saison et s'appuiera sur son expérience des matchs couperets.
Vaincre pour rêver d'un côté, pour se sauver de l'autre. Après deux saisons respectives aux trajectoires opposées, Grenoble et Perpignan vont jouer leur destin sur 80 minutes. Le FCG et l'Usap s'affrontent en effet ce samedi 3 juin 2023 à 21 h 05, au Stade des Alpes, pour l'access match en Top 14. Un choc indécis et à quitte ou double... Car il n'y aura cette fois pas de seconde chance pour le perdant.
Dès leur défaite face à Oyonnax (14-3), samedi 27 mai, à Toulouse, en finale de Pro D2, les Rouge et Bleu se sont d'ailleurs immédiatement projetés vers ce match d'accession. Preuve de l'engouement suscité par la rencontre à Grenoble, celle-ci se disputera dans un Stade des Alpes à guichets fermés, devant quelque 19 500 spectateurs. Toutes les places mises en vente sont ainsi parties en 24 heures, l'enceinte affichant déjà complet deux jours avant le coup d'envoi.
"Le fait que ce soit à guichets fermés, ça nous motive encore plus"
Une donnée qui aura son importance tant le FCG s'est souvent montré intraitable devant son public cette saison. "On a toujours répondu présent sur les gros évènements à domicile et ça, on l'a tous bien en tête", a rappelé la capitaine grenoblois Steeve Blanc-Mappaz, vendredi 2 juin, lors du traditionnel point presse de veille de match.
"C'est un de nos points forts, cette saison, d'avoir fait de supers matchs à domicile quand le stade était rempli", a également souligné le troisième ligne isérois. "Le fait que ce soit à guichets fermés, ça nous motive encore plus et c'est d'autant plus excitant."
Pour le FCG, il faudra en tout cas tirer les leçons du scénario frustrant vécu le week-end précédent. "Si on avait tenu 80 minutes, on aurait peut-être été dans les clous", a indiqué Fabien Gengenbacher en conférence de presse. "Sur nos cinq matchs contre Oyonnax, c'est la seule fois où ils ne sont venus que cinq fois dans nos 22 mètres alors que nous, on y est allés treize fois. Ce qui nous a manqué, c'est l'efficacité et un manque de maîtrise sur la fin de match."
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