FOCUS - Les élus isérois de La France insoumise (LFI) ont présenté, vendredi 26 mai 2023, leur ligne pour les élections sénatoriales du 24 septembre 2023. Emmenés par leurs co-chefs de file Élisa Martin et Alban Rosa, ils appellent à un accord national en vue de candidatures Nupes, en Isère comme partout en France. Une condition sine qua non pour se rassembler derrière le sénateur écologiste sortant Guillaume Gontard. Car dans le cas contraire, les insoumis pourraient présenter une liste autonome.
"En mai 2022, pour les législatives, on a tous su porter collectivement un programme et des candidats. Maintenant, il faut le traduire au Sénat car les électeurs de gauche ne comprendraient pas qu'on soit capables de le faire à certains moments et pas à d'autres." À quatre mois des élections sénatoriales du 24 septembre 2023, Alban Rosa et Élisa Martin, co-chefs de file de La France insoumise (LFI) en Isère, ont fixé le cap, vendredi 26 mai : oui à une candidature Nupes, à condition qu'un "accord national" soit conclu entre les différents partis de gauche.

De gauche à droite : Benjamin Huet, Sophie Romera, Jérôme Soldeville, Elisa Martin, Alban Rosa, Thierry Semanaz, Laura Pfister et Simon Billouet, élus LFI en Isère. © Manuel Pavard - Place Gre'net
Entourés de six autres élus insoumis isérois (Thierry Semanaz, Laura Pfister, Benjamin Huet, Sophie Romera, Jérôme Soldeville et Simon Billouet), le conseiller municipal et métropolitain échirollois et la députée de l'Isère ont ainsi réagi indirectement à l'entrée en campagne de Guillaume Gontard. Début mai, le sénateur écologiste sortant a en effet lancé un appel à une liste commune à gauche, rassemblée derrière sa candidature.
"Le risque RN existe"
Sur le principe, les élus LFI n'y sont pas hostiles, bien au contraire. "Guillaume Gontard a mené la bataille sur la réforme des retraites au Sénat d'une excellente manière", salue Élisa Martin. "Alors, pourquoi s'arrêter là ? Il faut continuer." Seulement, pas à n'importe quel prix. Car les insoumis ne veulent pas de simples discussions locales, au cas par cas, mais bien d'un véritable "programme commun" servant de "socle" à des listes unitaires de la Nupes dans toute la France.

Guillaume Gontard, sénateur EELV de l'Isère, a appelé, début mai 2023, à une liste de gauche commune rassemblée derrière sa candidature. (capture d'écran Public Sénat)
Pour eux, l'enjeu dépasse ainsi largement les frontières de l'Isère. "Si ça échoue ici, ça échoue partout", souligne Thierry Semanaz, vice-président à la Métropole en charge des sports. "Je ne suis pas dans les têtes pensantes parisiennes d'EELV, du PC ou du PS mais il faut bien mesurer la responsabilité que prendraient les gens responsables d'un désaccord."
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3 réflexions sur « Élections sénatoriales : les élus LFI isérois prônent une candidature Nupes impulsée par un accord national »
La Nupes est en pleine forme, la preuve : Quatennens est revenu au centre de la photo.
https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2023/05/31/lfi-apres-la-tourmente-adrien-quatennens-ne-perd-pas-le-nord/
Troublant ce qu’on voit sur cette vidéo du mannequin de Macron frappé et brûlé, non ?
https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/a‑grenoble-un-mannequin-a-l-effigie-de-macron-incendie-une-enquete-ouverte_217085.html
Voui, avec Mélenchon et Quatennens construisons un fascisme de gauche contre le fascisme de droite.
https://charliehebdo.fr/wp-content/uploads/2022/09/1575 – 16-udine-quatennens-763x1024.jpg?x47242