FLASH INFO – Le tribunal administratif de Grenoble a fait savoir jeudi 6 avril 2023 au soir, qu’il acceptait la présomption d’urgence sur les recours concernant l’annulation du budget 2023 déposés au nom du groupe d’opposition d’Alain Carignon par Me Thierry Aldeguer. Le groupe Société Civile, divers droite et centre (SCDDC) et son président Alain Carignon saluent ainsi une toute première victoire, sans pour autant préjuger du fond et du résultat de l’audience en référé-suspension prévue le 3 mai.
La nouvelle est tombée jeudi 6 avril en début de soirée : la présomption d’urgence sur ces recours concernant l’annulation du budget 2023 est acceptée, confirme ce samedi 8 avril, l’avocat du groupe, contacté après l’annonce du groupe SCDDC par communiqué.
Thierry Aldeguer avait en effet déposé trois référés-suspensions concernant le budget primitif de la Ville de Grenoble, les taux de taxe foncière et la vente des actions de Grenoble-Habitat votés lors du conseil municipal du 13 mars. Le conseil avait par ailleurs déposé trois recours sur le fond.
En cause, plusieurs motifs d’annulation. À savoir, d’une part, la rupture d’égalité des propriétaires grenoblois devant l’impôt « introduite par une augmentation exorbitante » de la taxe foncière. Et, d’autre part, « les clauses secrètes et le défaut d’information des élus concernant la vente des parts de Grenoble-Habitat pour éviter la mise sous tutelle de la Ville », rappelle Thierry Aldeguer.
Qui n’oublie pas que le taux choisi par la municipalité « dépassait également les limites imposées par la loi ». Toutes choses constitutives, selon lui, d’un budget primitif 2023 « insincère » dont le groupe demande rien moins que l’annulation.
L’audience en référé-suspension prévue le 3 mai 2023
« Devant les mémoires présentés, le juge administratif a considéré qu’il y avait une présomption d’urgence et sans doute des moyens sérieux quant à la légalité des délibérations attaquées », explique Me Aldeguer. Toujours est-il que l’audience aura lieu le 3 mai. Quant au délibéré décidant de la suspension, ou non, il devrait intervenir assez rapidement, précise le conseil.
En tout cas, « c’est une première étape victorieuse », se félicite Thierry Aldeguer. La suite ? « J’attends la réaction de la collectivité quant aux mémoires qui devraient me parvenir et, après, nous verrons ce que dira le juge », indique l’avocat.
« Tout cela est très positif, juge de son côté Alain Carignon. Cela montre que la présomption d’urgence est retenue. Cela ne préjuge en rien du fond », reconnaît-il toutefois. « Nous menons cette bataille pour éviter aux Grenoblois cette purge d’impôts qui ne sert à rien puisqu’elle ne résout aucun des problèmes de la ville, enchaîne-t-il. Me Aldeguer a rassemblé tous les éléments possibles pour demander à Éric Piolle de revoir son infâme copie et le juge en décidera. »
2 réflexions sur « Budget 2023 de la Ville de Grenoble : le tribunal accepte la présomption d’urgence pour les recours déposés par Alain Carignon »
Mr piolle doit arrêter son delire il.doit gérer ses dépenses avant ses recettes.
Les contribuables sont des riches ils peuvent et doivent payer par solidarité voilà sa doctrine
En plus Eric Burqini-Taxes ne paye pas la taxe foncière à Grenoble ! Il inflige +25% aux autres mais rien à lui même ! C’est ça l’équité ???? La honte.