FOCUS - Le président du Département de l'Isère Jean-Pierre Barbier et ses vice-présidents Christophe Charles et Delphine Hartmann vont présenter trois rapports d'importance lors de la séance publique du vendredi 31 mars : le premier consacré aux violences conjugales et familiales, le second à l'autonomie, et le troisième à l'aide à la pierre.
Ce sont "trois rapports importants" au yeux du président du Département de l'Isère Jean-Pierre Barbier. Des rapports qui ont valeur de feuilles de route sur trois politiques départementales distinctes: la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, l'accompagnement vers l'autonomie avec la prise en charge des personnes âgées et en situation de handicap, et l'aide à la pierre. Et qui seront présentés lors de la séance publique du vendredi 31 mars 2023.
En matière de violence conjugale comme de protection de l'enfance, en l'occurrence l'une de ses compétences-clés, le Département n'est pas seul à bord. "Il y a l'État, la justice, la police, la gendarmerie, les associations, les travailleurs sociaux et médico-sociaux..." énumère sans être exhaustif Jean-Pierre Barbier. Le rapport présenté vendredi vise précisément à "intensifier les actions et développer de nouveaux projets" avec l'ensemble de ces partenaires.
Prendre en charge les victimes... et les auteurs de violences
"Si on veut agir de manière efficace contre les violences, il faut associer tous ces acteurs", insiste le président du Département. Sans pour autant, précise-t-il, prétendre "réinventer les choses": Les besoins sont criants, selon lui. "Les violences conjugales ont augmenté de 21 % entre 2020 et 2021. Les confinements ont marqué une vraie augmentation de ces violences", décrit-il. Et de rappeler que la collectivité avait mis en place, lors de la crise sanitaire, un numéro vert Allo famille Isère.
Le rapport s'articule autour de trois axes. En premier lieu, "être plus rapide et plus efficace dans le repérage et la prise en charge des victimes". "On a besoin de cette rapidité. La personne qui est victime de ces violences se trouve dans un état de désarroi total. Il faut pouvoir l'aider à gérer cela rapidement", explique Jean-Pierre Barbier. En particulier quand la victime a des enfants, a besoin d'un logement d'urgence, ou autres situations complexes.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 80 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous