FOCUS - Le Dal 38, en lien avec le collectif Hébergement-logement et soutenu par plusieurs organisations, attaque (de nouveau) la préfecture de l'Isère devant le tribunal administratif de Grenoble pour des manquements au sein des centres d'hébergement d'urgence. Les militants du logement dénoncent des conditions de vie "insalubres", malgré une première condamnation de l'État en mai 2021.
Deux ans après une première action en justice, le Dal 38 attaque de nouveau la préfecture de l'Isère devant le tribunal administratif pour dénoncer "l'insalubrité" des solutions d'hébergement d'urgence mises en place par l'État, qu'il s'agisse des centres ou des chambres d'hôtel. Une procédure en référé lancée le 27 mars 2023, en lien avec le collectif Hébergement-logement, et soutenue par la CNT Éducation, Sud Éducation 38, et le collectif L'Ouvre-Porte Grenoble.
Les associations et collectifs livrent un portrait peu flatteur des centres en question, et des conditions d'hébergement en général. Ils pointent "de la nourriture non adaptée en trop petite quantité" et "des punaises de lit, des cafard et des rats", en passant par "des hôtels insalubres", "un nombre de travailleurs sociaux toujours insuffisant", ou encore des centres trop éloignés de Grenoble pour permettra l'accès aux démarches administratives.
La préfecture condamnée (en partie) en 2021 par le tribunal administratif
"En mai 2021, la préfecture a été condamnée en justice pour le non-respect des droits des personnes vivant dans des hébergements d’urgence en Isère. Presque deux ans plus tard, aucun changement significatif n'est intervenu au sein de ces centres d'hébergement, où les conditions de vie sont toujours aussi déplorables, voire se sont dégradées encore", déclarent les militants du logement par voie de communiqué.
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