FOCUS - Un nouveau rassemblement a eu lieu jeudi 9 mars 2023 devant le rectorat de l'académie de Grenoble en soutien aux collèges refusant leur dotation horaire globale. Ce à l'appel de l'assemblée générale Éducation, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Dans le même temps, une délégation était reçue par l'autorité académique, en vue d'obtenir les moyens nécessaires au bon fonctionnement des établissement concernés par une baisse de moyens.
« Si nous sommes là, c'est pour enterrer un cher disparu : l'enseignement prioritaire dans les collèges. Ce qui est en jeu, c'est l'enseignement dans tous les quartiers en difficulté », a lancé au mégaphone Pablo Guevara du syndicat Sud lutte des classes Éducation au collège Vercors. Ce devant près d'une centaine d'enseignants et de représentants des principales organisations syndicales, réunis jeudi 9 mars devant le rectorat de l'académie de Grenoble.
Tous répondaient ainsi à l'appel lancé la veille par une assemblée générale Éducation, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites visant à soutenir les collèges du Réseau d'éducation prioritaire (Rep et Rep +) de l'Isère3Dont les collèges Vercors, Lucie-Aubrac Aimé-Césaire ou encore Allende et Aragon en lutte contre la baisse de leurs moyens pour la rentrée scolaire 2023-2024.
Dans le même temps, après moult atermoiements pour y parvenir, une délégation se voyait reçue par la rectrice de l'académie de Grenoble sur le coup de 18 heures. L'objectif de cette délégation ? Obtenir les moyens nécessaires au bon fonctionnement des établissements concernés par la baisse de leur dotation horaire globale.
« Jusqu’à preuve du contraire, nous aurons en 2023-2024 autant de classes que cette année. Nous demandons donc d’avoir autant de moyens ! Soit 28 heures de plus ! », indiquait le collège Vercors dans un communiqué.
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