FOCUS - La présidente de l'Unef Grenoble était convoquée mardi 28 février 2023 au tribunal judiciaire de Paris. En cause, une plainte pour diffamation visant un communiqué unitaire de mars 2021 et déposée par l'un des professeurs de Sciences Po Grenoble accusés par des étudiants d'islamophobie, mais depuis réhabilités dans un rapport3Rapport de l'Inspection générale de l’éducation. L'audition n'ayant pas débouché sur une mise en examen, le syndicat a été placé sous le statut de témoin assisté. Néanmoins, les signataires du communiqué y voient une attaque contre les libertés syndicales et s'étonnent que l'Unef soit la seule organisation ciblée.
Deux ans après, "l'affaire Sciences Po" n'en finit plus de rebondir sur le terrain judiciaire. Énième épisode, mardi 28 février 2023 : la convocation de la présidente de l'Unef Grenoble devant une juge d'instruction, au tribunal judiciaire de Paris, pour une audition préalable à une mise en examen.
En cause, une plainte pour diffamation visant un communiqué unitaire publié le 9 mars 2021 sur le compte Twitter de l'Unef Grenoble et signé par plusieurs syndicats étudiants et de personnels de l'Université Grenoble Alpes (UGA)4CGT, CNT, RER-A, Solidaires étudiant-e-s, Sud éducation, UEG, Unef, Union syndicale Sciences Po Grenoble.
Finalement, l'Unef Grenoble n'a pas été mise en examen au terme de cette brève audition. L'organisation étudiante a donc été placée sous le statut de témoin assisté. Une décision qui lui "permettra d'avoir accès au dossier", indique sa présidente Emma.
Une plainte contre X mais "seule l'Unef est auditionnée"
Le titre du communiqué mis en cause ? "Sciences Po Grenoble : pour la liberté académique et pour les libertés syndicales des personnels et des étudiants". Les organisations signataires s'exprimaient alors sur la polémique naissante causée par les accusations d'islamophobie à l'encontre de Klaus Kinzler et Vincent Tournier. Deux enseignants de l'Institut d'études politiques (IEP) ciblés nommément par des collages sur les murs de l'établissement, le 4 mars 2021.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 59 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
Une réflexion sur « Affaire Sciences Po : l’Unef Grenoble visée par une plainte pour diffamation déposée par l’un des professeurs concernés »
Les « libertés syndicales », dont se drapent la bouche en coeur ces militants hyper politisés, n’incluent pas la diffamation.
Il est heureux que la justice ait condamné une syndicaliste pour cette raison là.
https://www.placegrenet.fr/2023/01/11/affaire-de-sciences-po-grenoble-une-enseignante-condamnee-pour-des-tweets-injure-et-diffamation-envers-le-professeur-vincent-tournier/589418?related_post_from=589418