FLASH INFO – La Ville de Pont-de-Claix a annoncé lundi 30 jan­vier le déploie­ment d’un sys­tème de « vidéo­pro­tec­tion » à par­tir de 2023. La muni­ci­pa­lité a rap­pelé à l’oc­ca­sion de la pré­sen­ta­tion du dis­po­si­tif que celui-ci comp­tait parmi ses enga­ge­ments de cam­pagne durant les élec­tions muni­ci­pales de 2020.

Les objec­tifs du dis­po­si­tif de vidéo­pro­tec­tion, tels que défi­nis par la Ville de Pont-de-Claix ? « Lutter contre la délin­quance et les dépôts sau­vages », « pré­ve­nir les actes d’a­gres­sion, de vol ou de tra­fics de stu­pé­fiants », ou encore « aider les enquê­teurs dans le cadre des enquêtes judi­ciaires ». Sans oublier la pro­tec­tion des bâti­ments et des ins­tal­la­tions publique, ou son uti­li­sa­tion, « le cas échéant », dans le cadre du plan com­mu­nal de sauvegarde.

« La vidéo­pro­tec­tion sera un outil de tra­vail sup­plé­men­taire pour ceux qui assurent notre sécu­rité. Le déploie­ment de ce sys­tème per­met­tra de pré­ve­nir un cer­tain nombre de pro­blèmes ren­con­trés sur la voie publique, de lut­ter contre les agres­sions, vols et tra­fics et retrou­ver plus faci­le­ment leurs auteurs, et de ras­su­rer les habi­tants », a résumé Sam Toscano, pre­mier adjoint en charge de la Sécurité et Tranquillité publique.

La Ville de Pont-de-Claix a pré­senté le déploie­ment de son dis­po­si­tif de vidéo­pro­tec­tion lundi 30 jan­vier 2023, avec l’ins­tal­la­tion de 30 camé­ras dès la pre­mière année. © Ville de Pont-de-Claix

Trente camé­ras seront déployées dès 2023. « À terme, le sys­tème fonc­tion­nera avec 80 camé­ras, répar­ties dans 39 empla­ce­ments, ainsi qu’une caméra nomade qui pourra être dépla­cée en fonc­tion des évé­ne­ments et des inci­vi­li­tés consta­tées », décrit la Ville. Le tout pour un coût estimé de 930 000 euros, avec de pos­sibles sub­ven­tions de l’État et de la Région. Cette der­nière sou­tient déjà des pro­grammes simi­laires sur Échirolles ou Saint-Martin-d’Hères.

« Dès la pre­mière phase, la per­ti­nence du dis­po­si­tif sera éva­luée, en pre­nant en compte le nombre d’incidents ayant néces­sité une opé­ra­tion de vision­nage des images, le nombre et l’emplacement des camé­ras concer­nées par des réqui­si­tions judi­ciaires, ainsi que le nombre de pannes, dégra­da­tions et des­truc­tions de camé­ras », indique enfin la muni­ci­pa­lité. De pos­sibles modi­fi­ca­tions pour­ront dès lors être appor­tées au dispositif.