FLASH INFO – Après le groupe (grenoblois) Go Sport le jeudi 19 janvier 2023, c’est au tour de sa filiale Go Sport France d’être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble, le mercredi 1er février 2023. Ceci à la demande des dirigeants de l’entreprise, pour cause d’une « insuffisance d’actifs de 158 millions d’euros ».
La demande émane de Patrick Puy, nommé directeur général de la SAS Go Sport en janvier 2023, pour faire face aux (graves) difficultés financières rencontrées par le groupe, ayant mené à son placement en redressement judiciaire. Le texte du jugement du tribunal de commerce mentionne également que le représentant des salariés de Go Sport France s’est associé à cette demande.

Après le groupe Go Sport, c’est sa filiale Go Sport France qui a, à son tour, été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble, cette fois à la demande de ses dirigeants. Des dirigeants qui ont également annoncé mettre fin à l’appel formulé par la précédente direction contre le même placement en redressement judiciaire de la maison mère. © Léa Raymond – Place Gre’net
Le jugement permet encore d’apprendre que le procureur s’est interrogé auprès des dirigeants de l’entreprise sur la « cohérence des décisions du groupe ». En effet, un appel a été formé contre l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, décidée le 19 janvier 2023. Réponse de Patrick Puy : « Cet appel a été formé par son prédécesseur, et [il] s’en désistera dès qu’il aura connaissance des détails de la procédure ».
Sur la base de ces éléments, le tribunal de commerce a donc ouvert une procédure de redressement judiciaire à l’endroit de la filiale Go Sport France, avec le maintien à son poste de l’actuel dirigeant. Outre le placement en redressement judiciaire du groupe Go Sport, une enquête préliminaire pour « abus de biens sociaux » a également été ouverte fin 2022, après la découverte de mouvements financiers suspects dans les comptes de l’entreprise.