FLASH INFO – Double consortium pour la « société d’accélération du transfert de technologies » Linksium. La Satt Grenoble-Alpes, société privée qui accompagne la création de start-ups et « l’innovation de rupture », s’est vue confier début 2023 le pilotage de deux consortiums différents, dans le cadre de l’appel à propositions « Maturation – Pré-maturation » du programme d’investissement France 2030.
Le premier consortium, que la société d’accélération du transfert de technologies (Satt) Linksium co-pilote avec l’Université Grenoble-Alpes, porte un nom évocateur : ExTase. Sa vocation ? « Transférer à l’industrie française davantage de technologies de rupture dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération “Technologies avancées des systèmes énergétiques” (Tase) », décrit la société. Le tout en faisant « émerger davantage de start-up issues de la recherche ».
Composé de 18 partenaires1CEA, Institut polytechnique de Paris, Université Paris Saclay et Satt Paris Saclay, Paris Sciences & Lettres, Université de Bordeaux, Université de Pau et des Pays d’Adour et Satt Aquitaine Science Transfert, Satt Conectus Alsace, Université Paris Cité et Satt Erganeo, Sorbonne Université et Satt Lutech, Satt Pulsalys, Université Côte d’Azur et Satt Sud Est, Université Grenoble Alpes et Satt Linksium., le consortium ExTase revendique allier « une recherche de haut niveau générant des résultats de rupture à fort potentiel d’innovation » à « des complémentarités et des synergies propices à la consolidation d’inventions ». Plus « des plateformes d’expérimentation pour la montée en maturité technologique », et une « intégration de l’appropriation sociétale et d’une approche environnementale dans la démarche d’innovation ».

La Satt Linksium se voit confier le co-pilotage de deux consortiums dans le cadre d’un appel à propositions France 2023, le premier pour favoriser l’émergence de start-ups issues de la recherche, le second pour le développement de batteries de nouvelle génération. © ESRF
Le second consortium allie pour sa part Linksium et le CNRS. Baptisé Batmat, il regroupe 16 partenaires2Agence Aliénor Transfert, Clermont Auvergne Innovation, CNRS, CEA, Institut Polytechnique De Paris, Paris Sciences & Lettres, Satt Conectus Alsace, Satt Linksium, Satt Nord, Satt Ouest Valorisation, Satt Paris Saclay, Satt Pulsalys, Satt Sud Est, Satt Toulouse Tech Transfer, Université Grenoble Alpes, Université Paris Saclay. et se dédié très spécifiquement au « développement des batteries de nouvelle génération ». Sa mission : « amplifier la valorisation des travaux de la recherche au bénéfice de la filière batterie », explique Linksium. Un soutien financier et un accompagnement (vers la start-up ou le transfert à un industriel) des inventions sont au programme.
« L’objectif est d’augmenter significativement la capacité de détection et d’accompagnement de projets issus de la recherche publique dans le domaine des batteries », décrit encore la Satt. Quatre axes sont retenus : les composants, les nouvelles électrochimies, les procédés de fabrication et de reconditionnement, et les systèmes et packs de batteries innovants. Ceci afin de « contribuer à apporter des solutions aux défis de la transition énergétique, du ressourcement du tissu industriel et de la souveraineté nationale ».