FOCUS - En réponse à l'appel de médecins du CHU de Grenoble, plus de 200 personnels soignant en grève se sont rassemblés à 13 heures sur le parvis Belledonne du centre hospitalier, jeudi 26 janvier 2023. Ce pour réclamer le rétablissement, sans délai, de « l'accès aux soins pour tous » et exiger plus de moyens matériels et humains afin d'accueillir leurs patients sans mettre leur vie en danger. Dans un contexte de grève illimitée depuis le 6 décembre 2022, les soignants craignent la survenue d'un « véritable désastre » s'ils ne sont pas entendus et si rien n'est fait
Plus de 200 personnels soignants ont répondu à l'appel de médecins du CHU Grenoble-Alpes qui leur demandait de participer à un rassemblement sur le parvis Belledonne du centre hospitalier, jeudi 26 janvier à 13 heures. Mais aussi de cesser toutes leurs activités, hors urgences (continuité des soins oblige). Ce pour exiger que soit garanti sans délai « l'accès aux soins pour tous » en demandant plus de moyens matériels et humains au CHU.
Au-dessus de la petite foule, de nombreuses pancartes brandies par des médecins, personnels infirmiers, aides-soignants, étudiants internes et externes, donnaient le ton. « Un hôpital n'est pas un cimetière », « 16 heures d'attente, urgences défaillantes » ou encore « + de soignants, + de vivants », pouvait-on notamment y lire.
Ainsi, après la grève des urgences déclenchée le 1er novembre 2022 et le mouvement de grève illimitée lancé le 6 décembre, les manifestants tenaient-ils à dénoncer, une nouvelle fois, des conditions de travail jugées « cauchemardesques », tout particulièrement aux urgences. Mais aussi le manque de lits et de moyens matériels et humains sur l'ensemble du centre hospitalier, y compris celui de Voiron.
« Aux urgences, ce n'est plus possible, il y a beaucoup trop de décès évitables, témoigne Fany Lefebvre, représentante des étudiants en médecine de Grenoble. Les médecins, les infirmiers, tout le personnel soignant craque car ils ne peuvent pas assurer une bonne qualité de soins aux patients. »
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