FLASH INFO – Fini les questions orales en début de conseil municipal de Grenoble ? C’est ce qu’a dénoncé mercredi 18 janvier 2023 le groupe d’opposition Nasa (Nouvel air, socialistes et apparentés), composé des élus Romain Gentil, Cécile Cénatiempo et Hassen Bouzeghoub. Le groupe explique en effet avoir appris en commission la décision de la municipalité de reléguer les questions orales en fin de conseil.
Les questions orales sont un moment d’échange particulier entre les groupes d’opposition et la majorité. Elles sont l’occasion pour les élus d’interpeller le maire de Grenoble sur des questions d’actualité, et bien souvent d’adresser des critiques cinglantes sur sa politique. À bien des égards, elles sont aussi un temps de tribune pour les élus, dont l’opposant Alain Carignon manque très rarement l’occasion de s’emparer.
Dès lors, estime Nasa, « cette décision [de reléguer les questions orales en fin de conseil, ndlr] ne peut s’expliquer que par la volonté de la majorité municipale de réduire la portée et l’audience de ces questions orales ». Le groupe rappelle en effet que le public et les internautes, voire les journalistes, sont nettement plus nombreux en début de conseil municipal qu’à la fin de celui-ci. Et pour cause : les séances durent généralement… plus de sept heures, et se terminent donc tard dans la nuit.

Le groupe d’opposition Nasa dénonce la décision de la Ville de Grenoble de reléguer les questions orales en fin de conseil municipal. © Joël Kermabon – Place Gre’net
« Nous regrettons et condamnons cette décision et porterons donc un amendement pour maintenir en début de conseil municipal ce temps démocratique d’interpellation du maire par les groupes politiques », poursuivent les opposants. Pour qui les questions orales émergent « bien souvent après avoir échangé avec les Grenobloises et les Grenoblois […] sur des problématiques du quotidien ou des politiques publiques ».
Le 19 janvier 2023, le site pro-Carignon Grenoble le changement étrillait à son tour la décision de la municipalité grenobloise. « Éric Piolle tente de réduire l’opposition au silence », titrait-il. Le site estimait à son tour que, « en reléguant les questions à la toute fin […], quand la presse n’est plus là et les Grenoblois déconnectés, Éric Piolle s’assure de minimiser la visibilité des questions que posent les oppositions ».
4 commentaires sur « Colère de l’opposition alors que la Ville de Grenoble relègue en fin de conseil municipal les questions orales »
Il serait intéressant de savoir comment sont organisés les CM dans les autres grandes villes dirigées par les Vert.
Dans la majorité des communes, les questions orales ou d’actualité sont en fin de conseil municipal…
C’est une forme de censure.
Mr Piolle « amplifie la transition » vers son emprise sur les grenoblois : racket des automobiles par caméra, racket par l’impôt foncier, ZFE, fermeture de services, menaces contre les opposants (ilôt Galtier, restaurant « le 5 », élus non dociles,.. ).
Son « humaniste » est celui des Talibans !
Décidément, « les verts » ont toujours beaucoup de difficulté avec la démocratie et l’expression des opposants ! Ce comportement retrouvé régulièrement au sein de EELV laisse augurer de cet instinct dictatorial s’ils arrivent un jour au pouvoir suprême !