FLASH INFO – Si les voleurs se sont montrés (relativement) discrets, la nouvelle fait grand bruit jusque dans les médias nationaux. Dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 janvier 2023, des cambrioleurs sont entrés par effraction dans le Musée Hébert de La Tronche et sont parvenus à dérober des bijoux de la princesse Mathilde Bonaparte, pièces de l’exposition permanente du musée.
Selon le parquet de Grenoble, les cambrioleurs sont entrés dans le Musée Hébert en utilisant une échelle et en « cassant le volet de la pièce où se trouvaient les bijoux ». Des informations délivrées par l’AFP et relayées par plusieurs médias indiquent que des personnels du musée seraient arrivés sur place après le déclenchement de l’alarme et auraient « mis en fuite » deux individus.
Le parquet poursuit en faisant savoir que l’enquête a été confiée aux services de police judiciaire. La première estimation des bijoux dérobés est portée à 110 000 euros. Ceux-ci sont la propriété de la Fondation de France. Ils ont été présentés, dans un premier temps, par les services du procureur comme « prêtés par le musée d’Orsay », ce que le musée parisien a toutefois démenti auprès de la presse.

En 2020, le Musée Hébert présentait les boucles d’oreille de la Princesse Mathilde sur Facebook, accompagnées du portraits (réalisés par Ernest Hébert) témoignant de son attachement à ces bijoux. © Nathalie Marest – Musée Hébert – Facebook
Du côté du Musée Hébert, c’est le Département de l’Isère qui réagit au travers d’une phrase laconique. « Nous nous tenons à la disposition de la justice et des enquêteurs et nous regrettons cette atteinte au patrimoine culturel », fait ainsi savoir le Conseil départemental. Créé en 1934, le Musée Hébert appartient en effet au réseau des onze musées départementaux isérois.
En décembre 2020, le Musée Hébert présentait via Facebook cette paire de boucles d’oreille de la princesse Mathilde, « formant pendants en or et argent, composée en partie haute d’une perle fine en bouton, entourée de diamants, et en partie basse, d’une perle poire baroque formant pendeloque ». Des bijoux par nature reconnaissables qui interrogent sur les opportunités de revente des cambrioleurs ou le possible caractère “commandité” de leur action.