FLASH INFO – Fondée en 2021, et après avoir investi de nombreux territoires, l’entreprise Le Fourgon a officiellement fait son arrivée sur Grenoble mardi 3 janvier 2023. Son cœur de métier ? Proposer plusieurs types de boisson en livraison à domicile, avec récupération des caisses et bouteilles vides au passage suivant. Un principe de consigne pour encourager l’usage du verre comme alternative au plastique.
« Après un accueil chaleureux à Lyon en septembre, l’entreprise s’installe […] à Grenoble le 3 janvier […] pour poursuivre activement sa lutte contre les bouteilles à usage unique », décrit Le Fourgon. Qui table sur le réemploi de 150 000 bouteilles d’ici un an sur le seul territoire grenoblois. Non sans prôner « un mode de consommation plus vertueux qui permettrait, à l’échelle de la ville, d’économiser 86 000 tonnes de CO2″. Soit, ajoute l’entreprise, l’équivalent de plus de 4,5 millions de jours de chauffage au gaz.
Pour l’heure, Le Fourgon dispose sur Grenoble d’un entrepôt, de deux fourgons (électriques) et de trois collaborateurs pour procéder aux tournées. Mais l’entreprise se fixe pour objectif d’embaucher une vingtaine de personnes supplémentaires d’ici un an. « Réalisable, lorsque l’on sait que le nombre de bouteilles vendues chaque année en France avoisine les 20 milliards », juge-t-elle. Et que Le Fourgon lui-même recense déjà 3,5 millions de bouteilles réemployées fin 2022.
Les clients peuvent commander en ligne les boissons désirées, via le site ou les applications Apple et Android dédiées. Dix gammes de produit sont proposées, allant de la bière à la soupe, en passant par le vin, le lait, l’eau ou encore le thé et le café. Le tout issu de brasseries ou micro-brasseries et d’exploitants viticoles ou agricoles « locaux ». Mais aussi de groupes industriels, comme Badoit1Appartenant au groupe Danone. ou San Pellegrino2Appartenant au groupe Nestlé. pour l’eau minérale. Avec la promesse « d’étoffer le catalogue au fil des mois ».
« En un peu plus d’un an et demi, [Le Fourgon] livre désormais 17 000 clients, s’est implantée dans 15 villes, a levé 4,5 millions d’euros et impulsé un changement, tant sur la façon de consommer que sur la manière de commercialiser les boissons, en accompagnant près d’une soixantaine de producteurs », revendique l’entreprise. Qui vise encore dix nouvelles villes en 2023, au nom de la lutte contre le « fléau des 36 millions de bouteilles en plastique jetées chaque jour ».