FOCUS - Toujours mobilisés contre le projet de réforme des lycées professionnels de Carole Grandjean, une trentaine d'enseignants et syndicalistes se sont réunis ce jeudi 1er décembre 2022 à Grenoble. Estimant cette réforme « scandaleuse » et « non négociable », ceux-ci souhaitent amplifier leur mobilisation pour se faire entendre en tentant d'y associer les parents d'élèves.
Après la manifestation du 18 octobre 2022 et le rassemblement du 17 novembre devant le lycée polyvalent André-Argouges à Grenoble, enseignants et syndicats ne baissent pas la garde face au projet de réforme de l'enseignement professionnel porté par Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels. Aussi, une trentaine d'entre eux4Une mobilisation en baisse si l'on considère qu'ils étaient près d'une centaine, le 17 novembre, devant le lycée Argouges. se sont-ils réunis, ce jeudi 1er décembre 2022, dans une salle située non loin du lycée Louise-Michel, à l'invitation d'enseignants de l'établissement.

Près d'une centaine de personnes s'étaient rassemblées le jeudi 17 novembre 2022 devant le lycée Argouges contre le projet de réforme de l'enseignement professionnel du gouvernement. © Joël Kermabon - Place Gre'net
Pour les manifestants, cette réforme, loin d'être une avancée pédagogique, constitue un recul car, en prévoyant de placer les élèves plus longtemps en entreprises, elle réduit le temps scolaire réservé aux matières générales.
Tisser les liens entre établissements d'enseignement professionnel mobilisés
« L'objet de cette réunion est d'amplifier la mobilisation contre cette réforme scandaleuse qui va se traduire par la baisse drastique des heures d'enseignement de lycéens d'origine modeste et la suppression de milliers de postes, voire des fermetures d'établissements », a expliqué Rémi Adam, enseignant au lycée Vaucanson.
Comment s'y prendre ? En discutant, en s'organisant et en maintenant les liens entre les différents établissements d'enseignement professionnel mobilisés5Étaient notamment présents des représentants des lycées Argouges, Stendhal, Vaucanson, Mounier, Louise-Michel, Roger Deschaux de Sassenage ou encore Pablo Neruda. « pour continuer à tisser une résistance qui s'avère indispensable », a ajouté l'enseignant.
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