FLASH INFO – « Mobiliser et for­mer des “ambas­sa­deurs du don” pour dyna­mi­ser les col­lectes de sang ». Tel est l’ob­jec­tif de la conven­tion signée le 25 novembre 2022 entre le Département de l’Isère, l’Établissement fran­çais du sang Auvergne-Rhône-Alpes et l’Union dépar­te­men­tale des don­neurs de sang béné­voles de l’Isère.

« D’une durée de trois ans, la conven­tion de par­te­na­riat […] vise à favo­ri­ser l’engagement des citoyens en faveur de la col­lecte de sang, comme don­neurs ou béné­voles, afin d’encourager les habi­tants à don­ner leur sang, et à contri­buer à la réus­site des col­lectes », explique le Conseil dépar­te­men­tal. Ceci alors que l’EFS alerte fré­quem­ment sur le niveau des réserves, et qu’un cer­tain « essouf­fle­ment » appa­raît dans les rangs des bénévoles.

La conven­tion per­met encore de mobi­li­ser des agents du Département autour de pro­jets locaux, ou de pro­po­ser des col­lectes avec des stands de pro­mo­tion de la col­lec­ti­vité, en uti­li­sant ses sup­ports de com­mu­ni­ca­tion. Les agents peuvent aussi don­ner leur sang sur leur temps de tra­vail et « sou­te­nir l’accès à des locaux du Département ou de par­te­naires du Département dans le cadre de col­lectes ».

La conven­tion signée entre le Département, l’EFS et l’Union des don­neurs de sang béné­vole vise à dyna­mi­ser les col­lectes et à remé­dier à l’es­souf­fle­ment des béné­voles. DR

La conven­tion s’ins­pire d’une ini­tia­tive prise par des agents du Département à Vienne en 2018. « Une équipe sociale a en effet ima­giné cette action, qui a rem­porté le Prix Territoria d’argent en 2020, afin de redy­na­mi­ser les col­lectes de sang et d’as­so­cier des publics par­fois éloi­gnés de cet exer­cice d’intérêt géné­ral », décrit le Conseil dépar­te­men­tal. Le nom de l’i­ni­tia­tive en ques­tion ? « Donner son sang c’est jouer col­lec­tif ».

Initiative cou­ron­née de suc­cès, pour­suit la col­lec­ti­vité : « Le nombre de don­neurs pré­le­vés sur les col­lectes depuis 2019 aug­mente, et le nombre de nou­veaux don­neurs est impor­tant », écrit-elle. Avant d’a­jou­ter : « Au-delà du nombre de don­neurs, ce pro­jet mené à Vienne avec l’EFS repré­sente un véri­table enga­ge­ment citoyen, soli­daire, inter­gé­né­ra­tion­nel et inter­cul­tu­rel qui aura aussi un impact posi­tif dans les années à venir sur les pro­chaines col­lectes ».