FOCUS - La police municipale de Grenoble a dressé pas moins de 1 200 procès-verbaux d'infractions au stationnement depuis début 2022, en s'appuyant sur les 118 caméras de son réseau de surveillance. C'est ce qu'a annoncé Maud Tavel, adjointe à la Tranquillité publique et aux Temps de la ville, en cette fin novembre, lors d'un point sur le dispositif de vidéo-verbalisation et la réorganisation de l'accueil de la police municipale.

Il est midi trente ce jeudi 24 novembre 2022 au sein du centre opérationnel de commandement et de supervision de la police municipale installé rue Lesdiguières à Grenoble. Alors que des policiers scrutent le mur d'images issues du dispositif de vidéo-verbalisation comprenant 118 caméras dans la Ville, un autre s'emploie à constater les infractions au stationnement dans une pièce attenante. Il repère alors un véhicule stationné sur une place réservée aux taxis sur la caméra couvrant le secteur de la rue de la République.

Un policier municipal assermenté en train de procéder à une opération de vidéoverbalisation grâce à une caméra positionnée rue de la République. © Joël Kermabon - Place Gre'net

« Nous prenons deux photos à l'intervalle de trois minutes et nous dressons le procès-verbal », explique Jérôme Lemain, directeur de la police municipale. Quelques jours plus tard l'automobiliste en infraction recevra sa contravention, qui viendra s'ajouter aux quelques 1 200 déjà établies depuis le début de l'année 2022 pour infractions au stationnement.

« Malheureusement, les mauvaises habitudes persistent et nous avons fait le choix de verbaliser à distance, en premier lieu sur les questions de stationnement », explique Maud Tavel, adjointe à la Tranquillité publique et aux Temps de la ville.

La vidéo-verbalisation pour être encore « plus réactifs et efficaces »

L'objectif du dispositif de vidéoverbalisation ? Faire cesser les incivilités, les stationnements sauvages et les déposes-minute constatés sur les stations réservées aux taxis, aux places réservées aux personnes handicapées ou encore aux livraisons. De fait, ces infractions « sont bien souvent rapportées à la police municipale par les habitants des quartiers ou les commerçants », indique par ailleurs Maud Tavel.