EN BREF – Les enfants de l’é­cole élé­men­taire du groupe sco­laire Joseph-Vallier trou­ve­ront des locaux réno­vés pour cette ren­trée, après les vacances d’au­tomne 2022. Bien qu’à proxi­mité d’un accès à l’au­to­route, l’é­ta­blis­se­ment gre­no­blois devrait voir la qua­lité de son air inté­rieur amé­lio­rée, de même que son effi­ca­cité énergétique.

Les tra­vaux de la par­tie réser­vée aux neuf classes d’é­cole élé­men­taire du groupe sco­laire Joseph-Vallier sont ache­vés. Censés se dérou­ler au cours de l’été, ils avaient été retar­dés du fait de la pré­sence de moi­neaux com­muns en cours de nidi­fi­ca­tion. Cet imprévu a incité la Ville de Grenoble à consul­ter la Ligue de pro­tec­tion des oiseaux pour trou­ver une solution.

Résulat : les murs du groupe sco­laire seront équi­pés de nichoirs. D’autres vola­tiles – des mar­ti­nets noirs – ont leurs habi­tudes dans l’é­ta­blis­se­ment, mais ne crée­ront aucune dif­fi­culté lors des tra­vaux en cours de finalisation.

« Notre objec­tif prin­ci­pal était de garan­tir l’i­so­la­tion ther­mique, via un chan­ge­ment com­plet et une végé­ta­li­sa­tion de la façade, indique Christine Garnier, adjointe au maire char­gée des Écoles. Nous n’a­vons gardé que la struc­ture de base et les poteaux en béton. Le reste a été rem­placé par des pan­neaux pré­fa­bri­qués. À l’é­poque où l’é­ta­blis­se­ment a été bâti [entre 1962 et 1964, NDLR], les construc­tions de ce type étaient très mal iso­lées. Le toit ne l’é­tait que par­tiel­le­ment et les murs très peu ».

Christine Garnier, adjointe du maire de Grenoble en charge des Écoles, indique que des tra­vaux de mise en sécu­rité et d’ac­ces­si­bi­lité ont éga­le­ment été entre­pris au sein du groupe sco­laire.. © Martin de Kerimel – Place Gre’net

Des tra­vaux à l’im­pact posi­tif pour les finances de la Ville

D’importantes éco­no­mies devraient être réa­li­sées, sous le contrôle de la société publique locale Oser, man­da­taire de la Ville. Les coûts éner­gé­tiques de l’é­cole dimi­nue­raient d’un petit tiers. Les émis­sions de car­bone, elles, pour­raient être réduites de presque la moi­tié, avec en prime une pro­duc­tion pho­to­vol­taïque esti­mée à 63 000 kWh par an.

Le chan­tier avait éga­le­ment une autre fina­lité : « Il a été pro­cédé à des tra­vaux de mise en sécu­rité incen­die et d’accessibilité », confirme Christine Garnier. L’école élé­men­taire est à pré­sent équi­pée d’un ascen­seur et de sani­taires réser­vés aux per­sonnes à mobi­lité réduite à chaque étage.

Ce sera éga­le­ment le cas dans la par­tie dévo­lue aux quatre classes de mater­nelle : les enfants y retour­ne­ront après les fêtes de Noël. D’ici là, ils conti­nue­ront d’être accueillis dans les anciens locaux de l’Institut natio­nal supé­rieur du pro­fes­so­rat et de l’éducation, ave­nue Marcelin-Berthelot. Une der­nière étape de chan­tier est pré­vue pour la cour de récréa­tion lors des vacances d’été 2023.