FOCUS - Le groupe d'opposition Société civile, divers droite et centre a affûté ses arguments au cours d'une conférence de presse en préambule du conseil municipal du lundi 7 novembre 2022. Notamment ceux concernant la future hausse de la taxe foncière, l'éducation populaire « en péril à Grenoble », et le développement de la vidéoprotection. Pour ce dernier thème, le groupe a choisi de déposer une interpellation citoyenne en vue de « faire évoluer la politique municipale ».
Le conseil municipal du lundi 7 novembre 2022 promet d'être une nouvelle fois très agité avec plusieurs interventions du groupe d'opposition de droite Société civile, divers droite et centre (SCDDC) présidé par Alain Carignon. Ce dernier organisait, ce vendredi 4 novembre, une conférence de presse pour faire état des préoccupations qu'il entend mettre en exergue lors de l'assemblée délibérative.
À l'ordre du jour ? L'augmentation « massive » de la taxe foncière et la « mainmise » de la Ville de Grenoble sur les structures d'éducation populaire. Mais aussi et surtout, le lancement d'une pétition pour réclamer le développement de la vidéoprotection à Grenoble – un sujet récurrent pour le groupe.

Conférence de presse du groupe d'opposition présidé par Alain Carignon avant le conseil municipal du 7 novembre 2022. © Joël Kermabon - Place Gre'net
« On peut peut-être nous reprocher d'être un peu répétitifs sur les questions de sécurité mais les faits sont têtus, explique Alain Carignon. Aussi, avons-nous décidé de tenter de faire évoluer la politique municipale en publiant une interpellation citoyenne» sur le site de la Ville, ce dernier jeudi [3 novembre 2022, ndlr].
« Nous sommes très critiques sur ce dispositif car nous savons que c'est une usine à gaz, concède l'ancien maire de Grenoble. Néanmoins nous allons nous battre pour recueillir 8 000 signatures en vue d'exiger une consultation des Grenoblois sur ce sujet afin de faire reculer la délinquance à Grenoble ».
« Éric Piolle sera le fossoyeur de l'éducation populaire à Grenoble »
« Nous avons recensé une douzaine de faits de violence par jour et onze fusillades en deux mois à Grenoble, rappelle Nathalie Béranger, citant des chiffres de la préfecture de l'Isère. Il y a urgence ! ». Et ce n'est pas faute « d'avoir réclamé un plan sécurité, l'armement de la police municipale et l'installation de la vidéoprotection largement financée par l'État », insiste-t-elle.
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