FLASH INFO – Grenoble participe à une nouvelle étude pilote sur le dépistage du cancer du poumon. Baptisée « Cascade », le projet cherche à « optimiser la lecture des scanners en confrontant la lecture d’un radiologue, formé au dépistage du cancer du poumon, à une double lecture par experts ». Mené par l’APHP, l’étude va concerner 2400 femmes, sur Grenoble mais aussi Rennes, Béthune, et en région parisienne.
L’étude Cascade s’inscrit dans un ensemble d’initiatives médicales en direction d’un meilleur dépistage du cancer du poumon. Depuis l’étude DEP KP80, lancée dans la Somme en 2016, au projet Prevalung-Étoile, actuellement mené sur Marseille. Sans oublier le programme Interception, dans le Val-de-Marne. Autant d’études qui ciblent tout particulièrement les fumeurs ou anciens fumeurs.
La question du dépistage du cancer du poumon apparaît en effet comme primordiale. « Aujourd’hui, 75 % des cancers du poumon sont diagnostiqués à un stade avancé du fait de symptômes peu spécifiques », alerte ainsi Sébastien Couraud, chef du service de pneumologie des Hospices civils de Lyon. Et membre du collectif Ensemble nous poumons, constitué en lien avec le laboratoire Astrazeneca.
Situation dramatique, alors qu’une prise en charge précoce de la maladie permettrait une réduction de sa mortalité de l’ordre de 24 % pour les hommes, et 48 % pour les femmes. « À terme, notre ambition est d’éliminer le cancer du poumon comme cause de décès et ainsi permettre à davantage de patients de vivre l’après cancer », revendique le praticien. Ceci alors que ce cancer est celui qui tue le plus en France.
Une réflexion sur « Dépistage précoce du cancer du poumon : Grenoble participe à l’étude-pilote Cascade, menée par l’APHP »
Bellle action de faire du dépistage