FLASH INFO – Succès pour la candidature de la Métropole de Grenoble à l’appel à projets « Jeunes en rupture », dans le cadre du Contrat d’engagement jeunes (CEJ). L’intercommunalité est ainsi la seule métropole de France lauréate de cet appel à projets.
Ses objectifs ? « Financer des projets qui complètent l’offre de service existante, avec une articulation solide entre le porteur et la ou les missions locales du territoire », décrivent les services de l’État. Et ceci « pour répondre à la diversité des profils des jeunes en rupture et à la diversité de leurs besoins, et proposer des parcours intégrés d’accompagnement vers l’emploi ». Et les mener in fine « vers l’autonomie et l’insertion dans l’emploi durable ».
Comme son nom l’indique, les personnes accompagnées dans le cadre du volet « Jeunes en rupture » du Contrat d’engagement jeunes sont les jeunes « sans revenus et éloignés du service public de l’emploi ». Autrement dit, qui ne sont pas inscrits à Pôle Emploi, à Cap Emploi ou à une Mission locale. Ou qui n’ont pas eu de contacts avec leur conseiller emploi depuis au moins cinq mois.

Le 2 mars 2022, les premiers Contrats d’engagement jeunes étaient signés à la Mission locale de Grenoble. La Métropole compte aujourd’hui parmi les lauréats de l’appel à projet gouvernemental autour du volet « Jeunes en rupture » du CEJ. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Le projet présenté par la Métropole doit démarrer dès la fin de l’année 2022, autour d’un « nouveau consortium » réunissant une quinzaine d’acteurs, « pour accompagner environ 200 jeunes en très grande rupture dans leur parcours ». De plus, un « revenu métropolitain jeune » sera également expérimenté dans ce cadre, pour les personnes concernées, indique encore la Métro.
La préfecture de région Auvergne-Rhône-Alpes indique à la Métropole que le comité régional de sélection soutiendra son projet sur 21 mois, avec un montant total de subvention de 826 542 euros. Divisé en trois parties : 619 500 euros alloués au volet “accompagnement professionnel”, 57 312 euros au volet “mobilité”, et 149 730 euros au volet “logement” du projet métropolitain.