FLASH INFO – Un rassemblement pour Lola, la collégienne de 12 ans sauvagement assassinée le vendredi précédent à Paris, est prévu ce vendredi 21 octobre 2022 à Grenoble. Mais la CGT, évoquant une manifestation organisée notamment, selon elle, par Reconquête et l’Action française, dénonce une « récupération politique de l’extrême droite », liée à la nationalité algérienne de la principale suspecte. Le syndicat demande donc au préfet d’interdire le rassemblement. Une polémique qui intervient alors que des tags associant ce meurtre à l’immigration ont été constatés à Grenoble, dans la nuit de mercredi à jeudi.
L’évènement, prévu ce vendredi 21 octobre 2022, à 18 heures, place Saint-André, est présenté par Reconquête comme un « rassemblement citoyen apolitique ». Et ce, « afin de rendre hommage à Lola », la collégienne de 12 ans sauvagement assassinée, vendredi 14 octobre, et dont le corps a été retrouvé dans une malle, dans le 19e arrondissement de Paris. Mais pour la CGT Isère, il s’agit d’une « infâme récupération politique de l’extrême droite ».
Depuis la mise en examen pour « meurtre » et « viol aggravé » de la principale suspecte, une femme de 24 ans d’origine algérienne, les commentaires évoquant la nationalité de cette dernière et reliant ce crime et l’immigration se sont en effet multipliés, notamment sur les réseaux sociaux.
« Une quinzaine d’individus cagoulés qui placardent et taguent des inscriptions anti-migrants »
Illustration avec la série de tags effectués dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 octobre, dans différents lieux de Grenoble. Peu avant 6 heures, indique le compte-rendu de la Direction départementale de la sécurité publique de l’Isère (DDSP), la police a été avisée de la présence, sur le pont Marius Gontard, « d’une quinzaine d’individus cagoulés qui placardent et taguent des inscriptions anti-migrants ».
Plusieurs tags accusant l’immigration d’avoir « tué et violé Lola » ont ainsi été constatés sur le quai de France, face aux bulles de la Bastille et quai Stéphane-Jay. Mais aussi une banderole sur la passerelle piétonne enjambant le boulevard Jean-Pain. Une enquête de police a été ouverte sur ces inscriptions rapidement effacées par les services de la Ville.
La CGT « exige du préfet de l’Isère l’interdiction de cette manifestation »
Dans un communiqué envoyé ce jeudi, la CGT dénonce donc « les collages racistes et la manifestation organisée ce vendredi 21 octobre, à Grenoble, par l’Action française, Génération Z, Reconquête et le groupe fasciste Active Club ». Selon le syndicat, « l’extrême droite française et autres groupes nazillons satellites instrumentalisent l’assassinat d’une jeune fille, pour une fois encore vomir leur haine des Algériens ».
Rappelant « l’appel de la famille endeuillée à ne pas instrumentaliser ce drame », la CGT s’indigne de « l’abominable exploitation qui est faite de ce douloureux fait divers par l’extrême droite ». Ceci, estime le syndicat, « pour faire de l’immigration, de l’étranger et plus encore de l’Algérien le bouc émissaire de sa propagande nauséabonde ».
Par conséquent, conclut-elle dans son communiqué, la CGT 38 interpelle les pouvoirs publics et « exige du préfet de l’Isère l’interdiction de cette manifestation ».
3 réflexions sur « Rassemblement pour Lola à Grenoble : la CGT réclame son interdiction, dénonçant la « récupération politique de l’extrême droite » »
Les collabos de la CGT qui d’une main sabotent l’infrastructure énrgétique de la France, et de l’autre tentent désespérément de censurer toute voix qui pointerait le lien immigration-criminalité.A ce stade, ce n’est plus de la collaboration, c’est de la traitrise.
la CGT, syndicat des patrons, il ferait mieux de demander la peine de mort pour ces atrocités
Manifester contre « la police qui tue » ce n’est pas de la récupération politique, « c’est normal ».
Manifester contre une politique publique qui dysfonctionne et qui conduit à la mort d’un enfant, c’est de la récupération !
Un tel niveau d’hypocrisie me laisse sans voix