FOCUS - En amont de sa séance publique du 21 octobre 2022, Jean-Pierre Barbier, président du Département de l'Isère, a fait le point sur la crise de l'énergie et s'est voulu rassurant quant aux capacités de la collectivité à honorer ses factures. Avant de rappeler sa politique de rénovation des bâtiments et de mettre en avant les aides débloquées à l'intention des communes.
Alors que le Département de l'Isère s'apprête à tenir une nouvelle séance publique vendredi 21 octobre 2022 – en présentiel contrairement à celle de la Région Auvergne-Rhône-Alpes – son président Jean-Pierre Barbier revendique un certain calme face à la tempête. Son message: "On utilise les peurs politiquement. À force de faire tomber l'anxiété sur les gens, on les rend malades. Essayons d'être raisonnables et raisonnés."
Raisonnable et raisonné, y compris face à la hausse des coûts de l'énergie? Le président du Département rassure: "On a la chance d'avoir pris des contrats qui nous garantissent des prix jusqu'en 2024. Nous ne serons pas plus impactés que ça", explique-t-il. Mais tout reste relatif: si la facture du Département sera moins salée que d'autres, elle devrait tout de même s'élever à 20 millions d'euros... contre 10 millions auparavant.
"On s'est préparés à faire baisser notre consommation d'énergie"
Pas question en tout cas pour Jean-Pierre Barbier de donner des consignes de “sobriété” en matière de consommation d'énergie. "Je me suis refusé à dire à nos partenaires de baisser le thermostat ou de couper la lumière. On ne va pas infantiliser les gens!", s'agace-t-il.
Avant d'ironiser: "Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, l'énergie n'a jamais été gratuite. J'ai toujours éteint la lumière quand je sortais d'une pièce."
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