EN BREF – Sylvain Laval, vice-président de la Métropole en charge de l’espace public, de la voirie et des mobilités douces, visitait le chantier des travaux annuels d’entretien et de nettoyage de la voie de Corato, ce lundi 17 octobre 2022. Pour mener à bien ce chantier, l’axe emprunté par de nombreux automobilistes reste totalement fermé jusqu’à ce mardi 18 octobre à 15 h 45.
« Nous sommes sur notre grosse opération annuelle d’entretien de cette voie sur berges, une voirie stratégique de desserte qui permet de dévier une partie du trafic de la ville », explique Sylvain Laval. Serpentant le long de l’Isère, les bordures de la voie de Corato sont en effet envahies par une végétation tenace et invasive, favorisée par l’humidité ambiante. Notamment la Renouée du Japon (Fallopia japonica), une plante à larges feuilles pouvant mesurer jusqu’à trois mètres de haut, très présente sur les berges.
Ainsi, trois tracteurs, une nacelle et une balayeuse sont-ils entrés en action depuis ce lundi 17 octobre pour couper les bordures de talus, en vue de dégager la visibilité des automobilistes. Le tout complété par des opérations manuelles de débroussaillage et de balayage pour ramasser tous les débris générés par les engins.
Seule contrainte mais de taille, « afin de pouvoir intervenir le plus rapidement possible, nous devions fermer la voie pendant deux jours », explique Sylvain Laval. Qui précise en outre que ces travaux, menés par un quinzaine d’agents, s’effectuent « en coordination avec la Ville de Grenoble qui, elle, balaiera la voie au titre de sa compétence Propreté urbaine ».
La Métropole pourrait envisager deux opérations de nettoyage par an
« Nous nous demandons si nous ne devrions pas effectuer ces travaux à une fréquence plus importante, indique par ailleurs Sylvain Laval. Si l’on s’aperçoit que la végétation repousse un peu trop vite, nous n’hésiterons pas à enclencher une deuxième opération dans l’année », assure-t-il. Avant de préciser que la Métropole va, pour cela, se rapprocher de la Ville de Grenoble pour savoir s’il est pertinent ou non de faire deux opérations par an.
Reste que pourrait se poser la question de la stabilité des berges renforcée par l’enracinement des arbres et arbustes. « C’est pour ça que l’on fauche juste et que nous ne nettoyons pas en profondeur les batardaux1En l’occurrence, la barrière en béton anti-inondations qui longe toute la voie de Corato. », explique Priscillia Laurent, responsable de voirie du secteur Nord-Est. « C’est aussi la raison pour laquelle nous ne coupons pas les arbres qui confortent et soutiennent les digues. Nous ne faisons que les élaguer », complète Sylvain Laval.