FOCUS - Samy Sisaid, sous-préfet à la relance et à la résilience, a visité, jeudi 6 octobre 2022, les locaux de Tolv, à Fontaine. Créée en 2018 sous le nom de Phoenix Mobility, l'entreprise grenobloise, spécialisée dans la conversion de véhicules utilitaires thermiques à l'électrique, vient de changer de nom. Une nouvelle identité qui symbolise les ambitions de la start-up, lauréate du programme French Tech Green20 et bien décidée à devenir le leader européen du rétrofit.
"Tolv est l'anagrame de “volt”. Et deuxième signification, ça veut dire “douze” en suédois3L'un des associés de la start-up est Suédois, soit le nombre de la circularité par excellence : douze mois dans une année, douze heures sur le cadran d'une montre, douze étoiles sur le drapeau de l'Europe... Et c'est un nombre très présent dans la mythologie." Au-delà de l'anecdote narrée par son cofondateur Antoine Desferet, le changement de nom de Phoenix Mobility, officialisé début octobre 2022, marque pour l'entreprise grenobloise l'ouverture d'un nouveau chapitre, après trois ans d'existence.
Spécialisée dans le rétrofit, à savoir la conversion de véhicules utilitaires thermiques (essence ou diesel) à l'électrique et pionnière dans ce secteur, Tolv fait en outre partie des 22 lauréats de la promotion 2022 du réseau "French Tech Green20", dont les noms ont été dévoilés le 15 juin dernier. La nomination à ce programme, destiné aux start-up développant des innovations en faveur de la transition écologique, permettra à la société de bénéficier d'un accompagnement personnalisé.
"Cette sélection nous engage également pour le futur et l’appui de la Mission French Tech nous permet d’accélérer notre déploiement, notamment auprès du secteur public", se réjouit Antoine Desferet, directeur des opérations. Une récompense qui a valu à Tolv les félicitations de Samy Sisaid, sous-préfet à la relance et à la résilience, venu visiter, jeudi 6 octobre, à Fontaine, les locaux de ce "lauréat de la décarbonation des mobilités".
Tolv va doubler ses effectifs, suite à une nouvelle vague de recrutements
Antoine Desferet et Wadie Maaninou, PDG et autre cofondateur de l'entreprise, ont ainsi fait découvrir au sous-préfet le fonctionnement du site isérois, où travaillent une vingtaine de salariés - auxquels s'ajoutent une dizaine de personnes sur le site parisien de la start-up, principalement dans les fonctions commerciales et marketing. Soit quelque 35 employés au total.
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