FOCUS - Les débats ont été vifs au conseil municipal de Grenoble, qui se tenait ce lundi 19 septembre. La présentation d’un “projet jeunesse” sur la période de 2022-2027 par la majorité a cristallisé les tensions.
C’était la deuxième délibération du conseil municipal de Grenoble de rentrée, qui s’est tenu ce lundi 19 septembre. La présentation d’un “projet jeunesse”, voulu comme le prolongement du projet éducatif global débattu au conseil municipal de juin, a tenu le débat pendant plus d’une heure, dans l’hémicycle grenoblois.
C'est l’élu Nicolas Kada, par ailleurs vice-président du Centre communal d’action sociale (CCAS) de Grenoble, qui a présenté ce plan, Annabelle Bretton, adjointe à l'Education populaire, à la Jeunesse, à la Vie associative et à la Démocratie participative, ayant été excusée.
Rappelant que les 15-29 ans représentaient un tiers de la population de la ville, qui accueille notamment 25 000 étudiants chaque année, l’élu a souligné les difficultés auxquelles devaient faire face les jeunes, entre précarité, crise sanitaire, éco-anxiété et difficultés d’insertion professionnelle.
“Défendre l’idée d’une communauté active et organisée pour les jeunes”
"Nous ne pouvons pas accepter qu’une catégorie entière de la population soit exclue des protections collectives. À défaut d’une politique nationale structurée et lisible, à défaut d’un plan régional pour la jeunesse, l’action de la Ville produit des effets observables", a appuyé l’élu... rappelant néanmoins que le "taux de pauvreté des jeunes" s’élevait à 29% à Grenoble.
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