FLASH INFO – Un ancien pompier volontaire de 35 ans a été interpellé ce mardi 24 août 2022 à son domicile, à Vif (Isère), puis mis en examen le lendemain pour « destruction par incendie de bois, forêt, landes, maquis ou plantation d’autrui pouvant causer un dommage aux personnes ». Il est soupçonné d’avoir déclenché plusieurs incendies sur la commune de Vif les 4, 11 et 21 août dernier. Placé en détention provisoire, l’homme nie les faits.
Il est suspecté d’avoir déclenché plusieurs incendies survenus sur le secteur de Vif les 4, 11 et 21 août 2022. « Un homme de 35 ans, ancien pompier volontaire, a été placé en détention provisoire, ce mercredi 24 août, après avoir été mis en examen par la juge d’instruction du chef de destruction par incendie de bois, forêt, landes, maquis ou plantation d’autrui pouvant causer un dommage aux personnes », annonce le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné libéré.
Des faits « revêtant une qualification criminelle et punis d’une peine de 15 ans de réclusion criminelle », précise le magistrat. Selon le quotidien régional, l’homme aurait été aperçu à proximité d’un nouveau départ de feu, ce dimanche, par des gendarmes grenoblois patrouillant aux alentours. Lesquels ont d’ailleurs maîtrisé eux-mêmes le début de sinistre.
Une vingtaine d’hectares ravagés et des habitations menacées le 11 août
Très vite, les témoignages recueillis et les investigations menées par les gendarmes de la brigade de recherches de la gendarmerie de Grenoble, en charge de l’enquête, ont mis ces derniers sur la piste du suspect. Identifié, le trentenaire a été interpellé à son domicile, à Vif, ce mardi 23 août, puis placé en garde à vue, avant d’être déféré et présenté à un juge d’instruction le lendemain.
Les enquêteurs soupçonnent notamment cet ex-sapeur-pompier volontaire d’être à l’origine de l’important incendie de forêt ayant ravagé une vingtaine d’hectares, le 11 août dernier, sur la montagne du Petit Brion. Le feu menaçait alors directement des habitations du hameau de La Rivoire mais avait pu être contenu grâce à la mobilisation conjointe des pompiers, des gendarmes et des habitants.
L’hypothèse d’un mégot jeté d’une voiture depuis le viaduc de l’A51 avait été initialement privilégiée, avant que l’enquête ne s’oriente donc vers la piste d’un acte volontaire. Le mis en cause nie cependant les faits qui lui sont reprochés, indique le procureur, rappelant que celui-ci « reste présumé innocent jusqu’à sa condamnation définitive par une juridiction ».