FOCUS - Atmo Auvergne-Rhône-Alpes dresse le bilan de la qualité de l'air en 2021 sur la région en général, et chaque département en particulier. Ses conclusions? Si la tendance à l'amélioration se confirme sur le long terme, avec des valeurs pour la plupart en baisse depuis 2007, la pollution reste présente sur le territoire, et l'Isère compte parmi les départements les plus exposés.
Quel bilan dresser de la pollution de l'air en région Auvergne-Rhône-Alpes (et plus précisément en Isère) en 2021? Atmo Auvergne-Rhône-Alpes livre ses premières conclusions, qui viennent confirmer une tendance à la baisse observée depuis 2007. Quand bien même certains taux ont augmenté entre 2020 et 2021, conséquence assez logique de la crise de la Covid et des périodes de restriction sanitaire qu'elle a entraînées.
Ainsi, depuis 2007, le dioxyde d'azote affiche une baisse de 43 %, quand les particules fines PM10 et PM2,5 sont, respectivement, à - 47 % et - 62 %. Mais celles-ci, principalement dues au chauffage au bois "non performant", ont augmenté entre 2020 et 2021. Quant au dioxyde d'azote causé par la circulation automobile, ses taux sont demeurés fixes entre 2020 et 2021, après une chute de plus de 10 points entre 2019 et 2020,.
Dix-sept jours de vigilance pollution en Isère en 2021
Tous les indicateurs ne sont toutefois pas en baisse. Ainsi, l'ozone affiche une hausse de 6 % entre 2007 et 2021, due en grande partie à une période de hausse de près de 20 points entre 2016 et 2018. Cette pollution amorce depuis une baisse tout aussi spectaculaire. En particulier sur 2021, année marquée par un été frais et pluvieux, alors que l"ozone se développe à la faveur de l'ensoleillement et des fortes températures.
Toutefois, la baisse (presque) généralisée des polluants dans l'atmosphère n'empêche pas certains départements de la région de subir des pics de pollution, et les alertes préfectorales qui lui sont liées. Ceux-ci ont été au nombre de 25 en 2021, contre 31 en 2020 et 47 en 2019. Là encore, Atmo met en avant la baisse significative sur la durée: en 2011, ce sont 93 jours d'activation de vigilance pollution qui étaient activés. La valeur n'en est pas moins fluctuante, avec des rebonds significatifs par moment.
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