FOCUS - Jean-Marc Cantèle, ancien président de l'Ades, a adressé, ce lundi 23 mai 2022, un courrier aux treize élus de la majorité qui ont voté, le 16 mai dernier, contre la délibération modifiant le règlement intérieur des piscines. Dénonçant une « comédie des contre », l'opposant fustige un vote ficelé d'avance. Et leur reproche de n'avoir jamais eu « l’intention d’empêcher que la délibération passe ».
« Nous étions quelques-uns à avoir rencontré les élus, à la fois de l'opposition de gauche 4Notamment des groupes Nouvel air, socialistes et apparentés (Nasa) et Avenir ensemble en confiance (AEC) et de la majorité, en partant dans la perspective que le groupe majoritaire voterait à bulletins secrets », expliquait ce lundi 23 mai 2022 à la presse, Jean-Marc Cantèle, ancien président de l'Ades5 Association démocratie écologie solidarité.
Les élus de la majorité en question ? Les treize conseillers municipaux ayant voté contre la délibération modifiant le règlement intérieur des piscines lors du conseil municipal du 16 mai 2022, autorisant, avec 29 voix pour et 27 contre, le port du burkini dans les bassins grenoblois. L'objectif de cette rencontre avec la presse ? « Expliquer pourquoi tous les gens qui étaient contre ont bu la tasse », résume l'ex-président.
Sauf qu'après tergiversations, le vote n'a pas eu lieu à bulletins secrets, regrette Jean-Marc Cantèle. Bref, résume-t-il, « en comptant l’absent-qui-ne-laisse-pas-de-procuration-alors-qu’il-est-contre (sic) [Claus Habfast, d'après l'ex-président, ndlr] » et les deux abstentionnistes (Maud Tavel et Emmanuel Carroz), les jeux étaient faits ! »
Aussi, « comment qualifier l’attitude des treize opposants de la majorité : cynisme ou conviction sincère ? », questionne Jean-Marc Cantèle dans un courrier envoyé ce lundi 23 mai à ces mêmes élus. Avant de les soupçonner de n'avoir jamais eu « l’intention d’empêcher que la délibération passe ».
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