FIL INFO – Le « festival des nouvelles écritures théâtrales » Regards croisés est de retour à Grenoble du mercredi 18 au lundi 23 mai 2022. Un rendez-vous dédié à l’écriture dramatique, au-delà même de la représentation, mais qui s’émancipe aussi des formes et des frontières. Au programme, des lectures, des rencontres ou tables rondes, et une conclusion autour d’un « bal littéraire ».
« Le théâtre n’est certes pas en capacité de changer le monde, mais il œuvre notamment à maintenir en alerte notre capacité de résistance aux régressions collectives à l’origine des épisodes catastrophiques de l’Histoire. » Ainsi s’exprime le collectif artistique Troisième bureau, à l’occasion du lancement du « festival des nouvelles écritures théâtrales » Regards croisés, au Théâtre 145 de Grenoble (et ailleurs).
L’édition 2022 de Regards croisés s’articule autour de la question « En quel temps vivons-nous ? » © Regards croisés
Du mercredi 18 mai au lundi 23 mai, le festival déploie une programmation axée sur les textes et non les représentations. « Nous vous proposons de rencontrer celles et ceux qui écrivent ou traduisent, et de nous assembler autour de la grande table afin de partager l’écoute de ces textes pour la plupart inédits », décrit Troisième bureau. Le thème de cette 22e édition repose sur une question : « En quel temps vivons-nous ? »
Lectures, tables rondes et « bal littéraire »
L’esprit du festival s’inscrit dans le « Manifeste pour les écritures dramatiques d’aujourd’hui ». Qui appelle à se « questionner sur la manière dont on peut encore écrire le monde d’aujourd’hui », tout en s’émancipant des frontières, des formes… et des programmations. Avec une ambition : « Proposer de manière régulière aux jeunes générations de lire du théâtre et les questionner sur ce qu’elles lisent, sur ce que signifie interpréter un texte. »
Un « bal littéraire » viendra conclure l’édition 2022 du festival Regards croisés. DR
Parmi les (nombreux) rendez-vous du festival ? Une évocation des règles avec le texte Le Sang guerrier gicle sur l’écran quand le sang des menstrues est tu, de Gustave Akakpo, lu par des élèves du lycée Argouges. Un « poème dramatique » autour de la mémoire des victimes de la Shoah, Traverser la cendre, de Michel Simonot. Ou la représentation des « sales petits secrets » d’une communauté respectable, avec Croire aux monstres de Melissa Bubnic.
Outre les lectures, Regards croisés propose des tables rondes et rencontres. Autour de la question de la traduction. Ou sur les « chemins de traverse pour les nouvelles dramaturgies », ainsi qu’une réflexion sur le rapport entre théâtre et adolescence. Dernier rendez-vous pour conclure le festival : un « bal littéraire » conçu par les écrivains invités autour de leurs chansons préférées, avec pour défi de raconter une histoire à travers elles.
Programmation complète et informations pratiques sont à retrouver en ligne.
