FOCUS – Le POID, pour Parti ouvrier indépendant démocratique, compte lui aussi faire entendre sa voix dans le cadre des élections législatives. En Isère, ce sont ainsi trois candidats qui se présentent dans les troisième, quatrième et cinquième circonscriptions. Des candidatures "de rupture avec les institutions" pour faire entendre la voix d'un parti qui prône la fédération des mouvements sociaux et la constitution d'une nouvelle Internationale ouvrière.
"On pense qu'il faut un gouvernement ouvrier. Un gouvernement au service du peuple travailleur, de ceux qui vivent de leur travail." Ainsi s'expriment les candidats déclarés aux élections législatives en Isère du Parti ouvrier indépendant démocratique. Issu d'une rupture avec le Parti ouvrier indépendant en 2015, le POID revendique à ce jour une trentaine de militants sur le département. Ainsi, précisent les candidats, qu'un certain nombre de sympathisants.
Contrairement à Lutte ouvrière, d'inspiration politique similaire, le POID n'est pas en mesure de présenter des candidats sur les dix circonscriptions iséroises. C'est au final trois de ses membres qui se présentent: Romain Edwige sur la troisième circonscription, Yves Gerin-Mombrun sur la quatrième, et Françoise Lecroq sur la cinquième. Et au niveau national, ce sont 115 candidats (sur 577 circonscriptions) qui portent les couleurs du POID.
Un engagement dans les luttes locales
Bien sûr, les candidats du Parti ouvrier ne se lancent pas dans la course avec l'intention d'être élus. Mais ils n'en comptent pas moins peser sur le débat, et faire valoir la voix de leur formation politique. Sans d'ailleurs écarter l'idée de pouvoir créer la surprise. Après tout, la candidate POID Néjia Bacha avait réussi à franchir la barre des 5 % sur le canton de Grenoble-3, lors des élections départementales de 2021.
En attendant, les candidats font valoir l'engagement du parti dans les luttes locales, au-delà des divisions administratives. Car "les circonscriptions, ça s’imbrique partout", décrit Françoise Lecroq. Et celle-ci de citer l'engagement du parti contre les fermetures de lits dans les hôpitaux et de classes dans les écoles. Ou encore le soutien apporté aux agents territoriaux face au passage aux 1607 heures annuelles, "que la Ville et la Métropole de Grenoble se sont empressées d'appliquer".
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