FLASH INFO – Pour l’Union des habitants du centre-ville de Grenoble, la publicité n’est pas seule pourvoyeuse de « pollution visuelle ». L’UHCV annonce avoir adressé une lettre au maire de Grenoble pour lui demander d’agir contre les tags, « qui brouillent et parasitent le regard sur notre ville, qui en enlaidissent le visage, qui sont là depuis des années pour un très grand nombre d’entre eux ».
« Vous avez tout récemment remis la « pollution visuelle » à l’ordre du jour en faisant enlever des panneaux publicitaires encore présents dans l’espace privé, ce dont nous vous remercions », écrit l’association. Pourtant, les tags demeurent, et avec eux une pollution qui serait « infiniment plus invasive et agressive ». Ceci malgré plusieurs interpellations de la part de l’union des habitants.
L’UHCV explique ainsi avoir demandé un nettoyage des tags à l’occasion du second confinement. Ou avoir proposé, en 2016 et en 2017, « un plan fresques apaisantes au centre-ville, afin que des peintures réalisées selon une charte de qualité remplacent les tags qui souillent les rideaux de fer ». Plus récemment, un album photo a été remis à l’élu Alan Confesson, contredisant l’affirmation selon laquelle le centre-ville de Grenoble serait une « zone zéro-tag ».
« Chacun voit, venant des autres villes de France, que la nôtre est désormais l’une des plus polluées par les tags. Il est même possible qu’elle détienne maintenant la palme », affirme l’UHCV. Qui conclut en demandant une lutte « systématique et totalement déterminée contre le fléau des tags qui défigurent et polluent notre environnement urbain, naturel, architectural, nos places, nos jardins, nos parcs, nos rues, notre quotidien ».