FOCUS - La Petite Pause, ancienne crèche de la rue Abbé-Grégoire à Grenoble, est transformée en lieu de primo-accueil des réfugiés ukrainiens depuis le début du mois d'avril 2022. Un des multiples actes de solidarité envers le peuple ukrainien que la Ville de Grenoble a mis en place. Et l'occasion de faire le point sur l'aide iséroise apportée aux Ukrainiens aujourd'hui.
En Isère, institutions et associations se démènent pour accueillir les Ukrainiens déplacés par la guerre et leur assurer des conditions de vie dignes. La Ville de Grenoble propose ainsi, en partenariat avec plusieurs associations agréées par l’État, un premier site d'hébergement dans une ancienne crèche transformée en lieu d'accueil pour personnes précaires : la Petite Pause, située au 94 de la rue Abbé-Grégoire.
La Petite Pause peut accueillir jusqu’à 35 résidents. Les nouveaux arrivants, enregistrés auprès des services de la préfecture de l'Isère, sont pour 90 % des femmes, des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap. Ils restent en moyenne entre trois et cinq jours, avant d’être réorientés vers un logement adapté à leur situation, via l’association Entraide-Pierre Valdo.
La Petite Pause, un “sas” d'hébergement avant des solutions pérennes
Deux référents-accueillants prennent en charge les arrivants. Leur mission? « On s’occupe de ce qui est vraiment terre à terre: la manutention, les poubelles, la préparation des chambres, les produits d’hygiène", explique Julie, référente. Des activités de loisir et de découverte sont également au programme, comme une promenade à la Bastille ou une visite du Musée de Grenoble. "Notre rôle c’est de leur faire passer un bon moment ici", résume-t-elle.
La Petite Pause joue ainsi le rôle de “sas” d'hébergement. "On fait d’abord toute une analyse sociale des ménages qui arrivent. Après, elles sont réorientées vers un deuxième sas, toujours d’hébergement. Il y a un hôtel sur Pont-de-Claix et une auberge de jeunesse sur Échirolles, avec des collectifs de l’association sur place", décrit Jérôme Collion, directeur du pôle Isère d'Entraide-Pierre Valdo.
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