FLASH INFO – « En s’imposant à notre regard et à notre inconscient […], la publicité joue un rôle majeur dans la surexploitation des ressources et dans la destruction du vivant ». Ainsi s’exprime le collectif Extinction Rébellion Isère, qui revendique le retrait de près de 400 affiches publicitaires sur l’agglomération grenobloises les 28 et 29 avril.
C’est dans le cadre d’une « campagne citoyenne nationale Respiro » que se sont déroulées ces actions, indique encore Extinction Rébellion. Objectif ? « Attirer l’attention sur les impacts néfastes de la publicité sur l’environnement et d’inciter les élus à la retirer de leurs territoires ». En lieu et place des affiches, les activistes ont laissé un autocollant indiquant : « Cette publicité a été supprimée suite à une demande citoyenne ».
Si le groupe écologiste concède que « la Ville de Grenoble a […] interdit la publicité depuis 2015 [avec un renforcement en 2020, ndlr] sur près de 90 % de son territoire », il constate également que « le Smmag a accordé en 2019 la concession des mobiliers urbains destinés à la mobilité de la métropole grenobloise à JC Decaux jusqu’en 2031″. Et dénonce « plus de 1000 panneaux publicitaires installés sur les arrêts de bus et de tram du territoire ».
Pourquoi invoquer une « demande citoyenne » ? Extinction Rébellion se revendique notamment de la Convention citoyenne pour le climat, au sein de laquelle, écrit le groupe, « 90 % des personnes […] sont tombées d’accord pour demander, entre autres, l’interdiction des panneaux publicitaires dans les espaces publics extérieurs, hors information locale et culturelle [et] réguler la publicité pour réduire les incitations à la surconsommation ».