FIL INFO – Reçus ce vendredi 29 avril 2022 par le parquet de Grenoble, les résultats des analyses toxicologiques réalisées sur sept victimes de « l’affaire des piqûres » n’ont pas révélé la présence de GHB ni d’autres produits. Par ailleurs, une nouvelle plainte a été déposée, ce vendredi, pour des faits commis à La Belle Électrique, à Grenoble, le 27 mars 2022. Au total, ce sont désormais quatorze plaignants qui affirment avoir été piqués à leur insu lors de soirées en boîte de nuit ou en concert, dans l’agglomération grenobloise.
Le mystère reste entier dans « l’affaire des piqûres ». Le parquet de Grenoble a reçu, ce vendredi 29 avril 2022, les résultats des analyses de sang et d’urine réalisées sur sept victimes par le laboratoire de toxicologie du CHU Grenoble-Alpes. Or, « les résultats de ces analyses toxicologiques sont encore tous négatifs au GHB, comme à d’autres produits, sauf pour un plaignant pour lequel des traces de cannabis ont été retrouvées », indique le procureur de la République Éric Vaillant.
Les conclusions rejoignent ainsi celles des trois premiers examens pratiqués à la demande du parquet, qui n’avaient pas non plus révélé la présence de GHB ou d’autres drogues. Néanmoins, prévenait le procureur ce mercredi 27 avril, « dans deux de ces trois analyses, les prélèvements étaient intervenus plus de 17 heures après les faits, ce qui ne permet pas d’exclure formellement une administration toxique de GHB ».
Une quatorzième plainte déposée ce vendredi 29 avril, pour des faits commis à La Belle Électrique le 27 mars
Par ailleurs, la Brigade territoriale autonome (BTA) de gendarmerie de Seysssinet-Pariset a reçu, ce vendredi 29 avril, une nouvelle plainte pour des faits commis à La Belle Électrique, à Grenoble, le 27 mars – ce qui en fait chronologiquement la première affaire de ce type du ressort du parquet de Grenoble. Celle-ci va être « jointe à l’enquête menée par les policiers de la Sûreté de Grenoble », précise Éric Vaillant.
Au total, quatorze personnes ont ainsi déposé plainte dans l’agglomération grenobloise, toutes victimes de piqûres lors de soirées en boîte de nuit ou en concert. Des faits survenus pour la plupart lors du week-end de Pâques, mais également donc à la fin mars. Et qui font l’objet de deux enquêtes pour « administration de substances nuisibles » dirigées par le parquet. La première confiée aux policiers grenoblois, pour douze plaignants, tandis que les deux autres, piqués dans une discothèque à Saint-Martin-d’Uriage, relèvent de la compagnie de gendarmerie de Meylan.
Au niveau national, la liste des villes concernées par « l’affaire des piqûres » s’allonge maintenant de jour en jour. Après Nantes, Béziers, Rennes, Amiens, Périgueux, Lyon et donc Grenoble, de nouvelles plaintes ont ainsi été signalées à Saint-Malo, Roanne, Tours ou encore Toulouse. Et plusieurs festivaliers ont affirmé avoir été piqués à leur insu lors du Printemps de Bourges et au cours du festival Les Insolents à Lanester (Morbihan).