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Un nouveau rassemblement avait lieu ce mardi 26 avril 2022 à 18 heures devant l'hôtel de police de Grenoble pour exiger la libération des personnes interpellées. © Joël Kermabon, - Place Gre'net

Militants de l’Uni agres­sés à Grenoble : quatre per­sonnes convo­quées devant la jus­tice pour « vio­lences volon­taires en réunion »

Militants de l’Uni agres­sés à Grenoble : quatre per­sonnes convo­quées devant la jus­tice pour « vio­lences volon­taires en réunion »

FOCUS - Les gardes à vue des personnes suspectées d'agression envers des militants de l’Union nationale inter-universitaire (Uni) dans la nuit du 19 au 20 avril 2022 à Grenoble ont pris fin ce mardi 26 avril 2022 vers 18 heures. Ces quatre militants d'extrême gauche devront répondre à des convocations par officier de police judiciaire délivrées à leur encontre pour « violences volontaires en réunion ». L'affaire a par ailleurs pris une tournure politique, notamment à gauche où l'on juge « excessives et disproportionnées » les méthodes utilisées par la police et la justice dans cette affaire.

Ce mardi 26 avril à 18 heures, près d'une centaine de personnes se sont à nouveau rassemblées devant l'hôtel de police de Grenoble à l'appel de syndicats, associations et organisations hostiles à l'extrême droite. Après l'interpellation et le placement en garde à vue lundi 25 avril de quatre personnes suspectées d'avoir agressé, la nuit du 19 au 20 avril 2022, des militants de l’Union nationale inter-universitaire (Uni) proches du parti Les Républicains, l'affaire prend ainsi une tournure politique.

Un peu moins d'une centaine de personnes ont à nouveau exigé la libération des quatre militants placés en garde à vue. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Un peu moins d'une centaine de personnes ont à nouveau exigé la libération des quatre militants placés en garde à vue. © Joël Kermabon - Place Gre'net

L'objectif de ce rassemblement ? Exiger une nouvelle fois la libération des personnes interpellées – trois étudiants et un lycéen militants d'extrême gauche – au motif « qu'elles n'ont rien à faire en garde à vue en pleine période d'examens et de révisions du baccalauréat ». Les manifestants ont également dénoncé « une disproportion totale entre les accusations et la réponse policière [...] et la criminalisation de la jeunesse qui se mobilise face aux inégalités et aux réactionnaires ».

Ils n'ont pas eu longtemps à attendre puisque, peu après 18 heures, les quatre gardés à vue ont recouvré la liberté. Ce « au terme d’une enquête menée dans le respect de la procédure pénale en vigueur », a indiqué Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. Qui annonce par ailleurs que la justice a délivré quatre convocations par officier de police judiciaire (COPJ) à l'encontre d'un mineur et de trois majeurs, « dont celui qui s’est spontanément présenté en début d’après midi au commissariat accompagné par son avocat ».

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Joël Kermabon

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