FOCUS - La Ville de Grenoble a fait le point, ce vendredi 22 avril 2022, sur la mise en place du Règlement local de publicité intercommunal (RLPI). Adopté en février 2020, celui-ci donnait deux ans aux entreprises pour retirer les panneaux publicitaires 4x3 (12 m²) sur l'espace privé. Sur 117 panneaux, il n'en reste plus qu'une vingtaine aujourd'hui, les contrevenants n'étant verbalisés qu'à partir du 1er juin 2022. Sept ans après l'avoir bannie de l'espace public, la Ville interdit ainsi désormais la publicité sur près de 90 % de son territoire. Seul bémol : le maintien des publicités JCDecaux sur les abribus jusqu'en 2031.
"La publicité, c'est comme une rage de dents. Une fois qu'elle a disparu, tout le monde l'a oubliée." Debout au croisement du boulevard Maréchal Joffre et de la rue Paul-Janet, Gilles Namur désigne l'endroit où se tenait encore récemment un panneau publicitaire. "Il a été enlevé il y a quelques semaines et, aujourd'hui, personne ne nous dit qu'il a disparu!"
L'adjoint grenoblois à la nature en ville, aux espaces publics, à la biodiversité et aux mobilités, ne cachait ainsi pas sa joie ce vendredi 22 avril, lors de l'état des lieux de l'application du Règlement local de publicité intercommunal (RLPI).
Adopté fin 2019 et en vigueur depuis février 2020 dans les 49 communes de la Métropole, ce document d'urbanisme fixe, par zones, les obligations en matière de publicité et d'enseignes. Pour la Ville de Grenoble, il s'agissait surtout de poursuivre la démarche entamée sept ans auparavant.
En mettant fin à son contrat avec JCDecaux en 2015, elle était en effet devenue la première ville à bannir presque entièrement la publicité de l'espace public. "Mais il restait l'espace privé", souligne Gilles Namur.
À partir du 1er juin 2022, 1 500 euros d'amende par panneau encourus
Après sa validation en février 2020, le RLPI a ainsi "donné deux ans aux entreprises pour retirer les grands panneaux publicitaires 4x3 (d'une superficie de 12 m²) demeurant sur l'espace privé", explique l'élu grenoblois. Deux ans plus tard, le bilan est largement positif, à en croire la mairie. "Sur 117 panneaux concernés, il n'en reste plus que vingt-deux aujourd'hui, dont seulement huit pour lesquels nous n'avons aucune nouvelle", affirme Gilles Namur.
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