EN BREF - Après la charge en règle de Gilles Namur qualifiant Grenoble à cœur de « machine à fake news » lors du conseil municipal de ce 28 mars 2022, le collectif réagit vertement. Et reprend point par point par voie de communiqué les accusations de l'élu, arguant que ce dernier préfère les « discréditer » plutôt que « résoudre les problèmes de Grenoble ».
« Nombre de personnes nous ont dit être très choquées par ce que Gilles Namur, deuxième adjoint au maire, a déclaré au conseil municipal du 28 mars 2022, avec une virulence et une violence indignes d’un élu », relate le collectif Grenoble à cœur (Gec) dans un communiqué publié le 1er avril 2022.
En cause ? La charge en règle menée contre le collectif par le deuxième adjoint délégué à la Nature en ville, aux espaces publics, à la biodiversité et à la fraîcheur, à la fin de la délibération concernant le Plan de protection de l’atmosphère (PPA) lors du conseil municipal de ce lundi 28 mars 20224Cette intervention est visible dans la vidéo à partir de 3 h 31 jusqu'à 3 h 46..
De fait, Gilles Namur n'avait pas pris de gants pour dénoncer vertement les propos d'un « groupuscule d'opposants politiques clairement identifiés ». L'élu avait même qualifié le collectif de « machine à fake news », l'accusant de « trafiquer les chiffres » de la pollution « depuis le début de son existence ». Ce qu'il a tenu à démontrer en rappelant plusieurs des assertions de Grenoble à cœur, à son sens mensongères. Des arguments relayés par ailleurs quelques instants plus tôt par Alain Carignon, président du groupe d'opposition Société civile, divers droite et centre (SCDDC) lors de son intervention, ce qui en avait rajouté.
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