FIL INFO – Cabaret, le nouveau spectacle de la Fabrique Opéra, se joue les 1er, 2, 3 et 5 avril 2022 au Summum de Grenoble. En amont de ces représentations, l’équipe artistique et les solistes ont présenté la comédie musicale en avant-première. Avant de poursuivre par un filage public dans les locaux d’Alpes Isère Habitat à Grenoble.
Une comédie musicale « effrayante et efficace ». C’est ainsi que Philippe Arlaud, le metteur en scène de Cabaret, décrit le nouveau spectacle de la Fabrique Opéra qui se jouera les 1er, 2, 3 et 5 avril 2022 au Summum de Grenoble. Cette œuvre suit le destin berlinois d’un écrivain américain en quête d’inspiration, Clifford Bradshaw, à la fin des années folles. Sur un fond musical, « Cabaret nous interroge sur la liberté, celle qu’on nous laisse ou celle qu’on prend pour remettre en question le système ».
La Fabrique Opéra, une association qui réunit les jeunes autour du spectacle
La Fabrique Opéra existe depuis 2006. A l’origine de l’association : Patrick Souillot, chef d’orchestre désireux de transmettre sa passion aux jeunes Grenoblois issus d’établissements d’enseignement professionnel et technique.
« La participation de ces élèves à un événement culturel de grande envergure leur permet d’exprimer leur créativité et leurs compétences techniques dans le cadre d’un projet pédagogique significatif ». Ces jeunes interviennent dans la réalisation de maquillages, de costumes, etc. À La Fabrique Opéra se rattachent un orchestre d’étudiants et de musiciens amateurs, ainsi qu’un chœur.
Voyage dans l’Allemagne de la fin des années folles
La pièce est « construite comme une sorte de puzzle mystérieux ». Arrivé en Allemagne, Clifford Bradshaw rencontre divers personnages ayant « tous des valises à faire ou à défaire ». Parmi eux, Sally Bowles, la chanteuse du très fameux Kit Kat Club, autour duquel gravitent les autres protagonistes. L’histoire se déroule durant les dernières minutes des années folles. Une invitation à découvrir les zones d’ombre de l’Allemagne de l’époque : « corruption, décadence putride de la bourgeoisie berlinoise » et montée de l’antisémitisme.
« L’œuvre est vivante, les préoccupations universelles, habités du sentiment d’un désastre imminent. Nous dansons au-dessus du volcan. L’urgence à monter et à représenter Cabaret, plus d’un demi-siècle après Broadway, est éclatante », déclare Philippe Arlaud.