FLASH INFO – Deux semi-remorques emplies de médicaments, couvertures, draps, couches, poussettes pour bébé, etc. sont parties, ce vendredi 1er avril 2022, depuis Grenoble vers l’Ukraine. Ces dons matériels ont été collectés auprès des communes de l’Isère, de leurs habitants et entreprises pour venir en aide à la population ukrainienne victime de la guerre déclenchée par la Russie.
Cette collecte de dons pour l’Ukraine a été organisée par la Protection civile de l’Isère, qui s’est appuyée sur le réseau de l’Association des maires de l’Isère pour solliciter l’ensemble des communes du département.
« Certaines communes ont acheté des sacs de couchage, des kits d’hygiène. D’autres ont elles-mêmes organisé des collectes auprès des habitants. Beaucoup de matériel médical a été réuni. Des entreprises ont aussi participé », commente Agnès Jacquemmoz, directrice du pôle communication du Centre communal d’action sociale (CCAS) de Grenoble, ce vendredi 1er avril 2022.
La générosité des habitants et des communes iséroises est telle que la Protection civile de l’Isère s’est même retrouvée débordée par l’afflux de dons. Elle a ainsi fait appel à la Ville de Grenoble pour lui prêter main forte en matière de stockage et de logistique. C’est le deuxième gros envoi de dons qui part en Ukraine depuis Grenoble. Sur les quinze dernier jours, quatre semi-remorques de dons sont déjà parties.
« Les associations ont désormais besoin de dons financiers »
Emmanuel Carroz, adjoint à la mémoire, aux migrations et aux coopérations internationales de Grenoble, s’est rendu à l’entrepôt grenoblois, au moment du chargement des palettes dans les camions.
Saluant cet élan de générosité venue de toutes parts, Emmanuel Carroz en a profité pour rappeler le rôle important des associations dans la collecte des dons : « Il faut vraiment se tourner vers les associations qui savent ce dont la population ukrainienne a besoin. Les médicaments doivent, par exemple, être contrôlés ; sinon les cargaisons qui arrivent, par d’autres canaux, en Ukraine sont incinérées ». Et l’adjoint de passer ce deuxième message : « Désormais, les associations nous disent que pour aider les Ukrainiens et Ukrainiennes, ce sont surtout des dons financiers qui sont attendus. »
Les offres d’hébergement des particuliers pour les Ukrainiens… sous surveillance
Concernant l’accueil des femmes et des enfants ukrainiens qui arrivent à Grenoble, l’adjoint suggère aux particuliers souhaitant proposer une offre d’hébergement de se tourner vers la préfecture ou l’Association de parrainage républicain des demandeurs d’asile et de protection (Apardap). « On est très vigilants sur les offres d’hébergement, car il y a des risques de trafics de personnes », a fait savoir Emmanuel Carroz.