FOCUS - Ce jeudi 31 mars 2022, journée de grève nationale des agents territoriaux, guère plus de 70 personnes se sont rassemblées vers 10 heures place de Verdun à Grenoble, à l'appel de plusieurs syndicats dont la CGT. Au cœur des revendications, l'augmentation immédiate de 10 % du point d'indice de la fonction publique, la retraite à 60 ans et le renforcement des effectifs. Mais aussi, plus largement, l'amélioration des conditions de travail et l’abrogation de la loi de Transformation de la fonction publique.
« Eh bien dis-donc! Nous ne sommes vraiment pas beaucoup. Ils sont tous restés dormir ou quoi ? », s'étonnait ce jeudi 31 mars 2022 vers 10 heures une adhérente de la CGT s'adressant à une amie, place de Verdun à Grenoble. De fait, pas plus de 70 personnes y étaient rassemblées à l'occasion de la journée de grève nationale des agents territoriaux et contractuels de la fonction publique. Un appel à la mobilisation relayé par plusieurs syndicats, dont la fédération CGT des services publics.
Au sein du petit groupe, à part ceux de la CGT, flottait un unique drapeau aux couleurs de Sud collectivités territoriales : celui brandi par un représentant des agents d'entretien, Atsem et animateurs de la Ville de Grenoble dont c'était la deuxième journée de grève reconductible depuis le lundi 28 mars 2022 (voir encadré).
Au cœur des revendications ? Principalement l'augmentation immédiate de 10 % du point d'indice2Il s'agit de la valeur fixe utilisée pour calculer le salaire brut des fonctionnaires de la fonction publique., la retraite à 60 ans à taux plein et une augmentation de 10 % des effectifs au plan national. Mais aussi passer aux 32 heures de travail hebdomadaires en rejetant les 1 607 heures annuelles imposées par la loi de Transformation de la fonction publique.
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