FLASH INFO – « La grève coûte cher à nos maigres budgets mais face à l’inflexibilité de notre employeur, nous n’avons pas d’autre solution ». Ainsi s’expriment les agents d’entretien, Atsem et animateurs des écoles de Grenoble, dans une lettre informant les parents d’élève d’un mouvement de grève reconductible à compter du lundi 28 mars.
En cause ? Une fois encore, le passage au 1607 heures annuelles, en application de la loi de Transformation de la fonction publique. Une hausse du volume horaire de nombreux agents qui a généré plusieurs mouvements sociaux, au sein des personnes de la Ville de Grenoble comme de la Métropole. Le nouveau mouvement est porté par une large intersyndicale, regroupant CGT, CFDT, FO, Sud, CNT et CFTC.
« Le nouveau règlement du temps de travail proposé aujourd’hui […] accroît la charge de travail des agent.e.s, qui doivent effectuer 28h de travail en plus, dans un service qui est déjà à saturation en raison du manque de personnel », écrivent les organisations à la Ville de Grenoble dans leur préavis de grève. En dénonçant par avance « une nouvelle dégradation des conditions de travail », et en regrettant que les personnels « n’aient pas été concertés ».
Les syndicats appellent en outre les agents grévistes à se rassembler chaque jour de la semaine sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Grenoble entre 11 h 30 et 13 h 30. Tout en se disant « dans l’attente des deux réunions préalables prévues par le protocole syndical ». Non sans dénoncer une municipalité qui « maintient ses positions » et se « défausse sur la préfecture » pour faire appliquer le passage aux 1607 heures.